En RDC, Mgr Ambongo exhorte «le peuple à rester debout et vigilant»
Entretien réalisé par Jean-Pierre Bodjoko - Cité du Vatican
A quelques jours d’une nouvelle manifestation, le 25 février prochain, à l’appel du Comité laïc de coordination du diocèse de Kinshasa qui demande «la fin de la dictature», l’Église congolaise appelle le pouvoir à lever les édits interdisant les marches pacifiques, et à en finir avec les menaces contre leurs organisateurs.
Dans un communiqué publié lundi 19 février, à l’issue d’une Assemblée plénière extraordinaire, les évêques congolais écrivent qu’ils n'abandonneront jamais leur engagement «pour l'avènement d'un État de droit». Ils rappellent que l’Eglise n’est inféodée à aucune organisation politique, «sa seule préoccupation est de contribuer au bien-être du Peuple». La conférence épiscopale congolaise ne se limite pas à déplorer les violences, les enlèvements et cas de tortures, ou la campagne de dénigrement subie par ses membres et en particulier par le cardinal Laurent Monswengo, archevêque de Kinshasa, elle regrette «l’application biaisée et sélective» des Accords de la Saint- Sylvestre, demandant son application «intégrale». La Cenco réaffirme l’urgence d’aller aux élections cette année, et affiche son unité.
Mgr Fridolin Ambongo est l’ évêque coadjuteur de Kinshasa et vice-président de la Conférence épiscopale.
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