Mgr Paul Desfarges, un bilan à la tête de l'Église d'Algérie
Entretien réalisé par Claire Riobé - Cité du Vatican
Mgr Desfarges avait été nommé archevêque d'Alger en 2016. Le jésuite, auparavant évêque à Constantine (Nord-Est de l'Algérie) prenait alors la responsabilité d’un des 4 diocèses les plus importants du pays. L’été dernier, il a annoncé qu’il laisserait sa place pour limite d’âge canonique à son successeur, Mgr Jean-Paul Vesco. Ce dernier, dominicain et évêque d’Oran depuis 2012, lui succèdera officiellement en février 2022.
Fin connaisseur de l’Algérie, Mgr Paul Desfarges a dévoué sa vie pour ce pays dont il a même pris la nationalité. Après y avoir effectué son service militaire en 1976, à la sortie du séminaire, il décide d’y revenir pour y enseigner la psychologie en arabe, à Constantine. Il a ensuite été vicaire général de ce diocèse de 1983 à 2005, avant d’être nommé supérieur de la communauté des jésuites d’Alger.
Aujourd’hui, celui qui a vécu au plus près les joies et les difficultés du peuple algérien, dans un souci permanent de fraternité, revient sur ces six années à la tête de l’archevêché. Et se souvient, notamment, de la béatification des 19 martyrs chrétiens, en 2018.
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