Pologne: l’Église encourage à continuer d'aider les réfugiés d'Ukraine
L'Assemblée plénière tenue à Kamień Śląski avait pour thème: «Synode en cours sur la synodalité». Elle a été organisée dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de la fondation de la Conférence épiscopale polonaise. Le secrétaire général du Synode des évêques, le cardinal Mario Grech, invité spécial, a dans son discours évoqué la phase diocésaine du Synode, indiquant les principales orientations pour la suite des travaux synodaux. Il a déclaré que la synodalité peut soutenir efficacement le ministère des évêques dans les diocèses.
La dignité des réfugiés
Soulignant l'importance de la synodalité dans l'Église, les évêques polonais se sont prononçés sur la «nécessité de discerner ce qui est de l'Esprit de Dieu dans des synthèses diocésaines et nationales», lit-on dans le communiqué. «Ce qu'il faut avant tout, c'est la pratique de la synodalité au niveau des relations interpersonnelles: écoute, dialogue, honnêteté et transparence», ont-ils écrit.
Concernant la guerre en cours en Ukraine, ils affirment que l'on ne peut céder à la tentation de se «fatiguer» à aider les réfugiés et les victimes du conflit. Ils demandent donc aux paroisses de s'impliquer davantage en leur faveur et de les aider à s'adapter aux conditions de vie en Pologne. Les pasteurs de l’Église ont rappelé qu'il n'existe pas de «catégories différentes de réfugiés et de migrants, car tous ont la même dignité personnelle et la même valeur aux yeux de Dieu».
Les JMJ et la Journée mondiale des pauvres
Dans leur communiqué, les prélats ont encouragé les jeunes à participer aux Journées mondiales de la jeunesse qui se tiendront à Lisbonne du 1er au 6 août 2023, ainsi qu'aux rencontres organisées dans les diocèses. Ils ont également invité à ne pas oublier que les personnes en difficultés des différentes communautés paroissiales. «La Journée mondiale des pauvres, célébrée le dimanche 13 novembre, nous le rappelle», affirment-ils, soulignant «une nouvelle forme de pauvreté», «la pauvreté énergétique», à laquelle le pays doit répondre par «une aide, dans la limite de nos possibilités».
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