Méditation du 2ème dimanche de l’Avent, année B: «Consolez le peuple de Dieu»

Lectures: Is 40, 1-5.9-11    Ps 84 (85), 9ab.10, 11-12, 13-14          2 P 3, 8-14         Mc 1, 1-8

Mes chers sœurs et frères, en ce deuxième dimanche du temps de l’Avent nous continuons à préparer la venue de notre Seigneur Jésus. La première lecture nous invite à la consolation: consoler le peuple de Dieu.  Le message du prophète Isaïe est un message de soulagement et d’espérance, de joie, de soutien et de confiance. Telle est la bonne nouvelle que le prophète apporte aux exilés d'Israël, tristes, abattus, affligés et découragés. Par ailleurs, il leur annonçait la libération et le retour sur la terre de leurs pères. Le prophète encourageait et donnait de l’espoir.

Encore aujourd’hui le message du prophète Isaïe résonne avec foi au fond de nos cœurs. Comment ne pas l’entendre dans notre monde en crise? Sans doute que le bruit des bombes en Ukraine, à Gaza, en République Démocratique du Congo, au Soudan… empêcherait les peuples opprimés et massacres d’écouter la voix du prophète Isaïe.

L’Evangile de Marc débute par l’annonce d’un «commencement de la bonne Nouvelle (Evangile) de Jésus Christ, le Fils de Dieu». L’Evangile nous invite à un renouveau, une renaissance. Pour commencer, Jean le Baptiste nous lance un appel à la conversion et à la repentance pour le pardon de nos péchés. Le temps de l'Avent nous offre cette opportunité de nous réconcilier avec Dieu.

Les lectures de ce deuxième dimanche de l’Avent nous invitent à regarder notre vie pour voir ce qui doit être amendé afin de permettre au Seigneur d’emprunter le chemin de notre cœur et d’arriver jusqu’à nous.

Pendant le moment de nos méditations nous pouvons nous poser cette triple question tirée des Exercices Spirituels de saint Ignace:

-       Qu’ai-je fait pour le Seigneur?

-       Qu’est-ce que je fais pour le Seigneur?

-       Que dois-je faire pour le Seigneur?

Que la Vierge Marie nous accompagne sur ce chemin de préparation et d’attente de la venue de Notre Seigneur Jésus.