Le père Paul Murphy, agressé au couteau le 15 août.

EGLISE

Un aumônier de l'armée poignardé en Irlande, la piste terroriste envisagée

Les jours du père Paul Murphy, 50 ans, ne sont plus en danger. Le prêtre a été blessé le 15 août par un adolescent qui l'a suivi alors qu'il roulait dans sa voiture près de la caserne de Renmore à Galway. L'évêque de la ville a évoqué une nouvelle « choquante », la police n'excluant pas la piste terroriste.

Vatican News

«La nouvelle de l'attaque contre un prêtre catholique, actuellement aumônier des forces de défense irlandaises à Galway, est profondément choquante et bouleversante». Tels sont les mots des évêques irlandais dans une note publiée sur le site Internet de la Conférence épiscopale suite à l'agression au couteau du père Paul Murphy le 15 août. Aumônier militaire agé de 50 ans, le prêtre a été poignardé par un adolescent devant une caserne miltaire à Galway, dans l'ouest du pays.

«Notre prêtre, qui a consacré sa vie à servir Dieu et notre communauté, est aujourd'hui confronté à une épreuve inimaginable. Nous prions pour son prompt rétablissement et sa guérison, tant physique que spirituelle», a commenté Mgr Alphonsus Cullinan, évêque de Waterford et Lismore, dans le Sud de l'Irlande, au nom de la conférence des évêques. «Un tel comportement est inacceptable sous toutes ses formes et va à l'encontre des principes mêmes de notre foi, qui nous enseigne à nous aimer les uns les autres et à rechercher la paix».

La piste terroriste possible

Selon le quotidien The Irish Times, citant des sources policières, le suspect, un Irlandais de 16 ans, se serait radicalisé sur internet ces derniers mois. Une unité spéciale, travaillant sur des affaires liées aux terrorisme, a été chargée de l'enquête. Selon l'Irish Times, l'aumônier a été approché par le jeune armé d'un couteau devant la caserne. Il a tenté de s'enfuir mais a été poursuivi par son agresseur. L'armée a expliqué dans un communiqué que les sentinelles de la caserne avaient tiré cinq coups de semonce «en stricte conformité avec les protocoles de protection des forces armées. Elles ont fait usage d'une matraque pour maîtriser l'agresseur».

«Chers amis, je vous remercie pour vos prières, votre amour et votre sollicitude. Je suis désolé de ne pas pouvoir répondre à tous les messages et de ne pas pouvoir recevoir tous les appels qui me parviennent. Tout ira bien», a écrit le père Murphy sur les médias sociaux.

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