Les richesses naturelles de l’Arctique, sources de convoitises
Entretien réalisé par Marine Henriot – Cité du Vatican
Début juin, au forum économique de Saint-Pétersbourg en Russie, le géant des énergies Total annonçait son ambition de «décarboner l’énergie russe» via des projets dans l’Arctique autour de l’hydrogène et de l’ammoniac.
L’Arctique est déjà le cœur d’un gigantesque projet de gaz naturel liquéfie, Yamal, mené par Total et son partenaire russe Novatek : 23 milliards d’euros d’investissements pour l’un des plus importants projets gaziers jamais réalisé. Le complexe s’étend sur deux km2, bâtis sur 80 000 pilotis plantés dans le permafrost. Le gaz est pompé dans le sous-sol pour ensuite être liquéfié et transporté.
Conséquences du réchauffement climatique
L’Arctique est l’une des régions les plus touchées par le réchauffement climatique. D’après le GIEC, cet océan situé autour du pôle Nord se réchauffe bien plus vite que le reste de la planète. Par exemple en Sibérie, il est désormais courant que le thermomètre monte à 30 degrés l’été. Avec l’accélération de la fonte des glaces, la banquise disparait et permet l’exploitation des fonds marins et l’ouverture de routes maritimes plus rentables.
Gaz, mais également pétrole, fer, diamant, uranium… les ressources sont nombreuses. En quoi consiste l’exploitation des ressources naturelles et qui les réalisent ? Les réponses de Fréderic Lasserre, professeur au département de géographie à l’université Laval Québec, directeur du conseil québécois d’études géopolitiques.
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