Au Kenya, une campagne dominée par les enjeux sociaux et économiques
Entretien réalisé par Marine Henriot – Cité du Vatican
Pour succéder à Uhura Kenyatta, constitutionnellement empêché de se présenter pour un troisième mandat, s’affrontent deux figures bien connues de la politique kényane: l’actuel vice-président William Ruto, auparavant proche du président Kenyatta mais aujourd’hui désavoué, au profit de son concurrent, Raila Odinga, l’ancien responsable de l’opposition, désormais soutenu par le pouvoir.
Mardi 9 août, en plus de voter pour leur futur président, les Kényans choisiront aussi les parlementaires, les gouverneurs et près de 1 500 élus locaux.
Un scrutin très suivi dans un pays qui est vu comme un pôle de stabilité en Afrique Orientale. Mais les dernières présidentielles ont été marquées par des violences: plus de 1 100 morts en 2008, et la présidentielle de 2017 avait été annulée pour causes d’irrégularités par le Cour Suprême.
Pour l’instant cette campagne s’est déroulé sans encombre, marquée notamment par une hausse, et c’est une nouveauté, des revendications économiques et sociales, comme l'explique Christian Thibon, professeur d’histoire à l’université de Pau en France, spécialiste du Kenya:
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