Le Pape François et le cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot. Le Pape François et le cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot. 

Les condoléances du Pape après la mort du cardinal Ayuso

Dans un télégramme de condoléances du Souverain pontife pour le cardinal espagnol, préfet du dicastère pour le Dialogue interreligieux, décédé lundi à l'âge de 72 ans au terme d'une longue maladie «supportée avec une grande foi», François salue le service rendu à l'Église «sans se ménager», comme missionnaire en Égypte et au Soudan, comme doyen du Pisai et enfin à la Curie romaine. Toujours «animé par le désir de témoigner avec douceur et sagesse».

Vatican News

«Dans toutes ses activités apostoliques, il a toujours été animé par le désir de témoigner, avec douceur et sagesse, de l'amour de Dieu pour l'homme, en œuvrant pour la fraternité entre les peuples et les religions». C'est par ces mots que le Pape François décrit la figure du cardinal Miguel Ángel Ayuso Guixot, préfet du dicastère pour le Dialogue interreligieux, décédé lundi 25 novembre à l'âge de 72 ans. Hospitalisé à la Polyclinique Gemelli de Rome, le cardinal espagnol s’est éteint «au terme d'une longue maladie supportée avec une grande foi», écrit François dans un télégramme de condoléances envoyé à David Costa Domingues, vicaire général des Missionnaires Comboniens du Sacré-Cœur de Jésus, congrégation que le cardinal Miguel Ángel Ayuso avait intégrée en 1973.

«Fils spirituel de saint Daniel Comboni», écrit en effet le Pape en souvenir de celui qu'il a choisi en 2019 pour diriger le dicastère qui s'occupe des relations avec les autres religions, à la suite du cardinal Jean-Louis Tauran, et qu'il a voulu à ses côtés lors de nombreux voyages apostoliques internationaux.


Un ministère prodigué «sans ménagement»

«Avec affection et admiration», le Souverain pontife salue le travail de «ce frère qui a servi l'Évangile et l'Église avec un dévouement et une délicatesse d'esprit exemplaires». En particulier, François exprime sa gratitude pour le ministère exercé «sans ménagement, d'abord comme missionnaire zélé en Égypte et au Soudan, puis comme président de l'Institut pontifical d'études arabes et islamiques (Pisai), et enfin au service de la Curie romaine dans le dicastère pour le Dialogue interreligieux». Il assure ensuite prié Dieu pour que, «par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, il accueille ce fidèle serviteur dans la Jérusalem céleste».

Les funérailles

De nombreuses expressions de condoléances pour la mort du cardinal ont été reçues ces dernières heures, de la part de représentants des autres confessions, soulignant sa grande humanité et son travail en faveur du dialogue interreligieux. Les funérailles, a annoncé la Salle de presse du Saint-Siège, auront lieu mercredi 27 novembre à 14 heures à l'autel de la chaire de la basilique Saint-Pierre. La liturgie sera célébrée par le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Collège des cardinaux, accompagné de cardinaux, d'archevêques et d'évêques. À la fin de la célébration, le Pape François présidera les rites de l'Ultima Commendatio et de la Valedictio.

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27 novembre 2024, 07:32