Le Saint-Siège encourage l'UNESCO à promouvoir la protection des océans
Adoptons une vision «intégrale» suggère le représentant du Saint-Siège. La gestion des océans englobe notamment «la question migratoire et celle de la traite de personnes ; la vie et le bien-être des communautés et des familles qui dépendent des océans ou qui vivent le long des côtes, notamment les côtes menacées par une hausse du niveau de la mer ; la coopération policière visant à empêcher les trafics clandestins et les activités criminelles polluantes».
Elle concerne également «la gestion du stock de ressources halieutiques et des autres ressources qui proviennent des océans ; la dégradation des océans et la perte de biodiversité ; la formulation d’un tourisme responsable et d’un transport moins polluant ; la recherche scientifique et ses nombreux fruits ; l’accès à la mer pour les pays les plus pauvres».
Les mers et les océans sont aussi une importante source d’inspiration dans le domaine artistique et littéraire, observe Tebaldo Vinciguerra. Il donc est opportun que la Décennie internationale de l’océanologie contribue à une meilleure compréhension et gouvernance, en subsidiarité, des océans.
Le représentant du Saint-Siège s’exprimait alors que se tient actuellement à Bonn, en Allemagne, la COP23, la conférence de l'ONU sur le changement climatique. Parmi les thèmes mis en exergue par plusieurs participants, et notamment par la Plateforme Océan & Climat: l’importance de la préservation de l’océan dans la régulation du climat.
La protection des océans est une question à laquelle le Pape François est très attentif. Ainsi dans son encyclique Laudato Si’, il avait évoqué parmi les divers aspects de la «crise écologique actuelle», «la pollution marine, l’acidification des océans, la diminution des stocks halieutiques, la perte de biodiversité et la dégradation des écosystèmes marins et côtiers».
Par ailleurs en octobre dernier, à l’occasion de la IVe conférence «Notre océan. Un océan pour la vie», qui s’est tenue à Malte, le Saint-Père avait adressé une lettre aux participants rappelant que «les océans sont l’héritage commun de la famille humaine».
Il avait alors encouragé «tous les efforts pour affronter une série de problématiques urgentes comme le trafic des êtres humains, l’esclavage, les conditions inhumaines de travail dans l’industrie de la pêche et dans le transport commercial, les opportunités de développement des communautés côtières et des familles des pêcheurs, et la situation dramatique des îles menacées par la hausse du niveau de la mer».
(HD avec l’agence Zenit)
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