La Belgique engagée pour lutter contre les violences sexuelles dans les conflits
Entretien réalisé par Hélène Destombes - Cité du Vatican
Viol, harcèlement, mariage forcé, esclavage: les violences à l’égard des femmes et des filles constituent l’une des violations des droits de l’Homme les plus répandues et les plus dévastatrices dans le monde. Elle sont également moins signalées en raison de l'impunité, du silence et de la stigmatisation qui les entourent. 71% des victimes de la traite des êtres humains dans le monde sont des femmes et des jeunes filles et trois quarts d'entre elles sont exploitées sexuellement. À l’occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, ce 25 novembre, plusieurs initiatives sensibilisent à ce véritable fléau.
À Rome, l’ambassade de Belgique et de Grande-Bretagne près le Saint-Siège ont ainsi organisé, en partenariat avec le JRS (Jesuit Refugee Service) une rencontre, ce vendredi 23 novembre, sur le thème des violences sexuelles dans les conflits. Parmi les intervenants: Mgr Paul Richard Gallagher, le Secrétaire pour les Relations avec les États du Saint-Siège et l’ambassadeur de Belgique près le Saint Siège, Jean Cornet d’Elzius qui revient sur le rôle de son pays et en particulier des religieux dans la lutte contre ces violences.
L’ambassadeur de Belgique près le Saint Siège salue l’action du gynécologue congolais Denis Mukwege prix Nobel de la paix 2018, appelé «l’homme qui répare les femmes» fondateur à Bukavu, capitale du Sud Kivu dans l’est de la RDC, de l’hôpital de Panzi qui accueille des femmes violées et mutilées. Jean Cornet d’Elzius met également en exergue l’œuvre du père Bernard Ugeux, père blanc en mission à Bukavu, qui dans le centre Nyota accueille quelque 250 femmes et jeunes filles victimes de violences.
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