Cardinal Lacroix : le Congrès eucharistique est une «rencontre de l'humanité»
Lydia O'Kane – Cité du Vatican
Retardé d’un an à cause de la pandémie, le Congrès eucharistique de Budapest s’est finalement ouvert en ce mois de de septembre. Le point culminant sera la messe de clôture présidée par le Pape François sur la place des Héros de Budapest, mais chaque jour, les participants pourront se plonger dans des réunions de prière, des catéchèses, des témoignages, des séminaires, des messes et des événements culturels.
Le Congrès comprend également des conférenciers invités tels que les cardinaux Louis Raphael Sako d'Irak et Gérald Cyprien Lacroix du Québec, le Primat du Canada.
«Un Congrès eucharistique international est un événement très important car il aborde tous les aspects de la vie», a déclaré le cardinal Lacroix, au micro de Radio Vatican. «Bien sûr, il y a des moments très importants de prière, de réflexion ; un temps pour prier, un temps pour rencontrer d'autres personnes aussi. Des gens du monde entier seront ici, donc nous vivons l'Église d'une manière nouvelle, car nous célébrons dans de nombreuses langues, dans de nombreuses cultures et nous trouvons dans le Seigneur Jésus la source ; toute vie vient de Lui, donc c'est très important de se rencontrer. Nous sommes tous en phase avec la vie de l'Église dans nos propres régions, dans nos propres pays, mais rencontrer d'autres chrétiens, d'autres croyants du monde entier est une expérience tellement enrichissante», témoigne le cardinal.
Le cardinal ajoute que le Congrès est «une rencontre de l'humanité ; Jésus nous rassemble et nous aide à construire une famille, construite dans l'unité, dans l'amour, la charité, et il ouvre nos cœurs aux autres et à d'autres réalités aussi. Nous écouterons des conférences mais aussi des témoins, des personnes qui viendront partager leurs expériences, ce qu'elles vivent dans leur propre pays, c'est très important aussi de partager.»
Le thème de la paix et de la réconciliation
Mardi 7 septembre, le cardinal Lacroix s'est adressé aux participants sur le thème de la paix, sous le titre : «L'Eucharistie, source inépuisable de paix et de réconciliation», «j'ai trouvé une nouvelle force, un nouvel espoir pour me lever et poursuivre ma mission, pour continuer à servir le Seigneur et son peuple fidèle, et servir l'humanité», détaille-t-il.
À la question de savoir si la tenue d'un Congrès eucharistique international est plus importante que jamais à l'heure d'une pandémie mondiale et de conflits dans de nombreux pays à travers le monde, le cardinal Lacroix répond : «À toutes les époques de l'histoire, il est important de se réunir en tant que croyants baptisés... mais bien sûr, dans les périodes plus difficiles, comme celles que nous vivons actuellement, c'est tellement utile, et c'est un tel cadeau de pouvoir recevoir cette injection d'espoir dans nos veines et dans nos cœurs, dans nos âmes, de voir d'autres frères et sœurs.»
Visite apostolique
Le Pape François est attendu à Budapest pour présider la Statio Orbis ou messe de clôture de ce 52e Congrès eucharistique international, ce dimanche. À propos de cette visite, le cardinal a déclaré que le Pape «est tellement sensible à la souffrance dans le monde et au besoin d'espoir, ainsi qu'au besoin d'être unis dans la foi, qu'il a peut-être décidé de venir ici parce qu'il sait qu'il s'agit d'une période très très difficile de notre histoire et que le peuple de Dieu a besoin d'un berger qui lui donne de l'espoir, qui dirige son regard vers le Seigneur et Lui demande de continuer à marcher avec nous, de nous bénir et de nous donner la force et le courage d'affronter tous les défis que nous devons relever en ce moment».
Il conclut en disant que «c'est une véritable bénédiction», ajoutant que les Hongrois sont très enthousiastes et fiers d'accueillir le Saint-Père.
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