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Angela Merkel accompagnée du vice-chancelier  et du ministre des finances, le 14 mars 2018. Angela Merkel accompagnée du vice-chancelier et du ministre des finances, le 14 mars 2018. 

Le très fragile quatrième mandat d’Angela Merkel

Réélue d’une courte majorité le 14 mars, la chancelière allemande, Angela Merkel, entame un quatrième mandat semé d’embûches sur le plan national. L’équilibre européen ne devrait toutefois pas en être ébranlé, selon Hans Stark, politologue spécialiste de l’Allemagne à l’IFRI.

Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican

La première fragilité d’Angela Merkel réside dans la courte majorité qu’elle a obtenue: 364 voix sur les 692 que compte le Bundestag. Cette faiblesse politique intervient six longs mois après les élections législatives allemandes.

«Les sociétés actuelles sont de plus en plus polarisées, l’approche centriste de la chancelière a désarçonné. Les gens veulent revenir aux querelles idéologiques entre la gauche et la droite», explique Hans Stark, notant toutefois l’exception française et macronienne à ce sujet.  

Entretien avec Hans Stark, politologue spécialiste de l’Allemagne à l’IFRI

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15 mars 2018, 08:43