Intelligence Artificielle: l’éthique doit faire partie de l’algorithme
Même les algorithmes ont besoin d’éthique, c’est pourquoi le Vatican et l’Académie Pontificale pour la vie se saisissent depuis des années du sujet et organisent une conférence portant sur l’éthique, le droit et la santé dans l’intelligence artificielle, du 26 au 28 février.
À l’issue de cette rencontre, hommes d'Église, universitaires, scientifiques et entreprises de hautes technologie signeront un document pour un engagement commun, un appel à l’éthique, un texte commun sur la relation entre éthique et technologie, qui guidera l'évolution future du secteur et sera ensuite remis au Pape François. Car l’intelligence artificielle est un domaine qui nécessite un encadrement, explique le professeur père Jacques Simpore, membre de l’Académie pontificale pour la vie, professeur de biologie moléculaire et de génétique moléculaire à l’Université Joseph Ki - Zerbo à Ouagadougou au Burkina Faso. «Il faut de la loi et de l’éthique pour baliser le chemin de la recherche des hommes. Faute de quoi, l’Homme mettra le pied là où il n’est pas sûr et il va se brûler les ailes», affirme-t-il.
Lors de la conférence de presse pour présenter cet événement, Mgr Vincenzo Paglia, président de l'Académie pontificale pour la vie, rappelait que «la vie humaine» se trouve donc «au point de convergence entre la contribution proprement humaine et le calcul automatique, de sorte qu'il est de plus en plus complexe de comprendre son objet, de prévoir ses effets, de définir ses responsabilités».
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