Première assemblée plénière des évêques maliens pour l’année pastorale 2018-2019
Jean-Pierre Bodjoko, SJ – Cité du Vatican
Les évêques maliens ont procédé durant leur assemblée plénière ordinaire du 25 au 27 septembre 2018, à Bamako, au renouvellement des mandats de certains secrétaires, de certaines commissions et certains secrétariats de leur conférence épiscopale.
Leur rencontre était aussi une occasion pour préparer le pèlerinage national qui aura lieu à Kita du 17 au 18 novembre 2018. Les pasteurs de l’Eglise du Mali se sont penchés aussi sur les préparatifs de la célébration du 130e anniversaire de leur Eglise locale. A ce sujet, ils comptent écrire un message à leurs fidèles, une sorte de lettre pastorale à caractère social.
Concernant l’Eglise au niveau de la sous-région ouest-africaine, les évêques maliens ont évoqué la prochaine rencontre de tous les évêques de l’Afrique de l’Ouest à Ouagadougou, au Burkina Faso en mai 2019
Il s’agira notamment, durant cette rencontre sous régionale, de faire la relecture des statuts et règlements intérieurs de la RECOWA-CERAO, la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest, mais aussi de se préparer pour la célébration, en 2019, à Kampala, en Ouganda, du cinquantenaire du symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar, Sceam.
Au sujet de l’Eglise universelle, l’assemblée plénière ordinaire des évêques maliens a été une occasion pour finaliser leur participation à la XVe assemblée générale ordinaire du Synode pour les évêques, ayant pour thème : « Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel ». En outre, les évêques maliens ont aussi parlé des préparatifs pour les Journées mondiales de la jeunesse qui auront lieu l’année prochaine au Panama.
Durant leur assemblée plénière, ils ont rencontré le ministre malien des affaires religieuses et du culte, et ils ont ensuite été reçus par le Premier ministre.
Le contexte socio-politique du Mali
S’agissant du contexte actuel de leur pays, les évêques du Mali ont lancé un appel à leurs concitoyens afin qu’ils se donnent la main pour bâtir un Mali de paix, uni et prospère.
Pour Mgr Jonas Dembele, évêque de Kayes et président de la Conférence des évêques du Mali, la situation actuelle du Mali est plutôt relativement tranquille. « Nous pouvons dire que nous venons de franchir une étape importante, puisse que, avant les élections, on se demandait, même au niveau international, si la situation sécuritaire pouvait permettre des élections au Mali. La communauté internationale, les observateurs, au niveau national, ont remarqué qu’il y a eu quand même des irrégularités dans le déroulement des élections, mais cela n’entache pas les résultats des urnes », a affirmé Mgr Dembele qui a ajouté qu’il avait un climat de dialogue dans le pays, au niveau du gouvernement et des partis politiques.
Prier pour la libération de Sœur Gloria Cecilia Narvaez Argoti
Mgr Dembele a voulu aussi confier à la prière de l’Eglise universelle, espérant sa libération, la Sœur colombienne Gloria Cecilia Narvaez Argoti, enlevée au sud du Mali en février 2017.
Quand nous avons été reçu en audience à la primature, a indiqué l’évêque de Kayes, nous avons encore réitéré notre confiance au gouvernement du Mali, en lui demandant de faire ce qui est en sa portée pour avoir des nouvelles de la sœur Gloria Cecilia et si possible, d’obtenir sa libération.
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