Synode : Un monde meilleur est possible avec les jeunes
Jean-Pierre Bodjoko, SJ – Cité du Vatican
Le Synode est une expérience extraordinaire pour le Père Tshingombe, avec une collaboration magnifique entre les experts. « Nous sommes orientés à travailler pour le bien-être du présent et du futur de l’Eglise, que constituent les jeunes », dit-il.
La participation des jeunes au Synode
Le Synode connaît une grande participation des jeunes venus du monde entier. Ils s’expriment avec détermination au cours des discussions, dans l’espoir de trouver des solutions à leurs problèmes et inquiétudes, constate l’expert.
« L’Eglise leur a fait confiance pour pouvoir exprimer ce qui vient du fond de leurs cœurs, ils l’ont fait en espérant un changement ». Pour le Père Tshingombe, l’expérience du Synode doit avoir une suite qui sera le travail d’actualisation, qui demande une réflexion plus approfondie.
La jeunesse de la République démocratique du Congo
L’Eglise de la République démocratique du Congo est essentiellement composée de jeunes. Le Père Tshingombe constate un engagement remarquable de ces jeunes qui participent à la vie de l’Eglise congolaise. « Ils ont des commissions propres, une formation bien faite, et la participation y est, même s’il faut l’accentuer, pour que les jeunes ne soient pas considérés simplement comme des vases à remplir. Ils ont le génie culturel de l’Eglise et de leur foi, qui peut contribuer au bien-être de l’Eglise toute entière », soutient l’expert synodal.
La situation des enfants de la rue en Afrique
« Concernant les enfants de la rue, le travail de fond à faire, est d’abord de connaître les motifs qui les poussent à être dans la rue. On a constaté qu’il y a des problèmes de divorces, de sectes qui qualifient certains de sorciers, et les enfants se trouvent à la rue », fait savoir le Père Tshingombe, religieux conceptionniste originaire de la République démocratique du Congo. Les jeunes de l’Eglise ne restent pas souvent insensibles à cette situation, ils y mettent les moyens pour venir en aide à ces enfants. « Il y a un engagement bien déterminé, avec des centres pour l’encadrement et la réinsertion des enfants en situation difficile. Dans les centres de détention, les jeunes s’y rendent pour connaître les vrais motifs d’incarcération des détenus, ou pour les aider, les assister. Un être humain, même dans sa situation difficile, a besoin de sa dignité, surtout d’être accompagné », poursuit-t-il.
Les jeunes et les réseaux sociaux
La génération d’aujourd’hui en Afrique, est attachée aux réseaux sociaux. C’est une nouvelle génération, affirme l’expert synodal. « Avec les réseaux sociaux, les jeunes sont en mesure de présenter leurs positions. Ils contribuent au bien-être, parce qu’ils ont compris qu’ils doivent s’exprimer ».
Un nouvel élan pour la pastorale des jeunes ?
Pendant ce Synode, le Père Tshingombe a remarqué avec joie, une détermination des Pères synodaux. « Ici il n’est plus question de l’Eglise avec les jeunes. Les jeunes sont partie prenante de l’Eglise pour trouver des solutions afin de parvenir à un monde meilleur. Nous aspirons à cela, avec la participation de tous, surtout des plus jeunes », a affirmé le Père Tshingombe.
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