Antennes onde courte de Radio Vatican, utilisées notamment pour l'Afrique Antennes onde courte de Radio Vatican, utilisées notamment pour l'Afrique 

90 ans de Radio Vatican : six évêques africains en parlent

Depuis ce 12 février 2021, Radio Vatican est dans l’âge, non de la vieillesse, mais de la maturité. Elle souffle sur ses 90 bougies. L’occasion pour six évêques africains d’exprimer leur appréciation sur la Radio du Pape. Témoignages.

Jean-Pierre Bodjoko, SJ* - Cité du Vatican

Ce sont des souvenirs lointains qui passent dans la mémoire collectif des auditeurs africains qui connaissent Radio Vatican. Tel ou tel se rappelle notamment le son indicatif « Christus vinci », mais pas seulement.  L’archevêque métropolitain de Kinshasa, en République démocratique du Congo, le Cardinal Fridolin Ambongo, qui souhaite joyeux anniversaire à la Radio du Pape et à ses auditeurs, se souvient d’avoir grandi avec Radio Vatican.

Card. Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa/RDC
Card. Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa/RDC

« Dans notre pays, la radio nationale ne dépasse guère les frontières de la ville de Kinshasa. Et, nous qui avons grandi à l’intérieur du pays, nous avions l’habitude d’écouter Radio France internationale et Radio Vatican. Pour nous, Radio Vatican, c’est la voix du Pape. Devenu prêtre, évêque et aujourd’hui Cardinal, j’ai un attachement très affectif envers cette radio qui nous permet d’entendre la voix du Saint-Père et des pasteurs à travers le monde ainsi que d’être informés sur la réalité socio-pastorale de notre Eglise. C’est avec ce sentiment de gratitude envers tous les animateurs de Radio Vatican et ses auditeurs que j’exprime mes vœux, à l’occasion de cette célébration des 90 ans d’anniversaire », affirme le Cardinal Ambongo.

Mgr Edmond Djitangar, archevêque métropolitain de Ndjamena/Tchad
Mgr Edmond Djitangar, archevêque métropolitain de Ndjamena/Tchad

Pour sa part, Mgr Djitangar, archevêque métropolitain de Ndjamena, au Tchad, demande la bénédiction du Seigneur pour que Radio Vatican continue de diffuser la bonne nouvelle et, surtout, de susciter dans le cœur de ceux qui ont besoin de points de référence sûrs, des motifs d’espérance et d’engagement au service du bien de la personne humaine. Mgr Djitangar  se rappelle, lui aussi, les premiers contacts avec Radio Vatican : « Je voudrais revenir loin dans mon enfance, lorsque, pour la première fois, nous avions un poste récepteur radio dans la famille. Une des premières émissions et sonorités que j’entendais c’était : ‘Ici Radio Vatican, Laudetur Jesus Christus’. Cela m’a beaucoup intrigué, surtout la petite musique instrumentale d’accompagnement « Chistus Vinci, Chistus regnat ». Plus tard, quand je suis entré au petit séminaire, en 1964, et que j’ai pu mettre des paroles sur cette musique, j’en ai été vraiment fier et je m’étais dit, je vais, un jour, devenir journaliste à Radio Vatican. Même si le Seigneur en a disposé autrement, je suis resté un grand fan de Radio Vatican, parce que j’ai grandi dans la foi, dans l’amour de l’Eglise, et surtout aussi dans ma vocation d’apôtre de la bonne nouvelle, en écoutant souvent Radio Vatican. Ma fierté était de savoir que cette radio est tellement écoutée dans le monde que je me suis dit qu’en écoutant Radio Vatican, je fais une expérience de communion de l’Eglise universelle. C’est pour cela que je rends grâce à Dieu pour ce service important d’évangélisation qu’est Radio Vatican ».

Mgr Benjamin Ndiaye, archevêque métropolitain de Dakar/Sénégal
Mgr Benjamin Ndiaye, archevêque métropolitain de Dakar/Sénégal

Le témoignage de l’archevêque de Dakar, au Sénégal, Mgr Benjamin Ndiaye est aussi éloquent. Un attachement à Radio Vatican qui date de longtemps : « Radio Vatican me rappelle un séjour que j’ai effectué à Rome, en 1975, comme séminariste, à la clôture de l’année sainte. C’était la première fois que j’allais à Rome. J’y ai rencontré un missionnaire belge qui avait séjourné en Afrique et qui m’a fait écouter des enregistrements de Radio Vatican sur les catacombes. C’est comme ça que j’ai vraiment eu connaissance de l’existence de Radio Vatican. J’étais émerveillé par les reportages qui avaient été faits sur les catacombes et qui m’ont permis de voir comment se déroulait la vie chrétienne dans les temps anciens à Rome. C’est le premier contact que j’ai eu avec Radio Vatican. C’est quelque chose inscrit dans ma chair et c’était juste deux ans avant que je ne sois ordonné prêtre ». Et sa perception du travail que réalise la Radio du Pape en Afrique et dans le monde est justement ce caractère universel et la catholicité de Radio Vatican, un moyen de communication très populaire, qui atteint le monde entier et rend compte de la vie de l’Eglise dans la variété de ses visages et de ses charismes. Radio Vatican, pour l’archevêque de Dakar, est témoin de cette catholicité. Je voudrais saluer aussi, dit-il, le fait d’avoir pensé à utiliser un média de cette importance pour atteindre les hommes où qu’ils soient. « Ces 90 ans d’existence constituent pour moi un bel évènement et je dis joyeux anniversaire et longue vie à Radio Vatican », soutient Mgr Ndiaye.

Mgr Mathieu Madega Lebouankehan, évêque de Mouila/Gabon
Mgr Mathieu Madega Lebouankehan, évêque de Mouila/Gabon

Quant à Mgr Mathieu Madega Lebouankehan, évêque de Mouila et président de la Conférence épiscopale du Gabon, il se rappelle de l’expérience qui l’a marqué : « Quand vous êtes jeunes, toutes les radios internationales sont intéressantes. Et, lorsqu’il y a eu l’année sainte à Rome, du temps du Pape Paul VI, au Gabon, nous avons eu la grâce que le chef de l’Etat de l’époque, Omar Bongo, avait mis à la disposition de l’Eglise du Gabon le Boeing 747 qui avait transporté près de 300 fidèles du Gabon, choisis pour participer à cette année sainte. Et nous avions donc nos oreilles branchées vers Rome et c’est Radio Vatican qui nous transmettait les messages relatifs à cette année sainte. Nous étions curieux d’entendre certaines voix de personnalités africaines parties participer à cette année sainte. C’est donc depuis longtemps que j’écoute Radio Vatican ». En outre, Mgr Madega soutient que Radio Vatican a été et est l’écho de l’enseignement du magistère du Pape à toute l’Afrique. « Cela a été une nécessité. Ensuite, Radio Vatican a été le point de convergence de certaines voix africaines. Donc, célébrer cet anniversaire, c’est célébrer la maturité de cette radio, humainement parlant, et c’est aussi célébrer l’ancrage du message évangélique proclamé par le Pape, par ceux qui l’entourent et par tous ceux qui contribuent à rendre le message de Dieu clair, à travers les ondes de Radio Vatican. En plus, cette radio rend proches de Rome ceux qui sont dans certaines périphéries, pour reprendre les termes du Pape », soutient l’évêque de Mouilla.

Mgr Alexis Touably Youlo, évêque d’Agboville/Côte d’Ivoire
Mgr Alexis Touably Youlo, évêque d’Agboville/Côte d’Ivoire

Donnant sa contribution pour cet anniversaire de Radio Vatican, Mgr Alexis Touably, évêque d’Agboville, en Côte d’Ivoire, affirme : « J’ai eu une grâce particulière. Quand j’étais au petit séminaire, dans la paroisse de notre village, nous avions un curé polonais qui était toujours branché sur Radio Vatican. Chaque fois que j’étais en vacances, il m’obligeait, et c’est le cas de le dire, de m’asseoir à côté de lui pour écouter Radio Vatican. Après, il me posait des questions sur ce que nous avions écouté ensemble. C’est donc depuis ce temps que j’ai commencé à écouter Radio Vatican grâce à ce curé polonais ».

Pour l’évêque d’Agboville, les 90 ans de Radio Vatican lui font penser premièrement, à l’universalité de l’Eglise, parce que cette radio, explique-t-il, est un lieu de communion pour les Catholiques du monde entier. « Deuxième chose, grâce aux ondes de Radio Vatican, nous qui sommes loin, pouvons être en communion permanente avec le Saint-Père et entendre sa voix. Radio Vatican est donc l’expression de l’universalité de l’Eglise et aussi de notre communion avec notre bon père, le Pape ».

Mgr François Gnonhossou, évêque de Dassou-Zoumé/Bénin
Mgr François Gnonhossou, évêque de Dassou-Zoumé/Bénin

Il n’en pouvait en être autrement pour l’évêque de Dassa-Zoumé, au Bénin, Mgr François Gnonhossou : « J’écoute Radio Vatican depuis plus de 20 ans. Mais, mes souvenirs les plus vifs de contact immédiat avec cette radio remontent à un peu plus loin. Quand j’ai été nommé à Rome pour servir dans notre généralat (Mgr Gnonhossou est religieux de la Société des missions africaines, SMA, NDLR), Mgr Balong m’avait contacté pour une émission consacrée aux témoignages de chrétiens et des prêtres. J’ai été fort impressionné par l’accueil, la disponibilité, le climat fraternel et l’attention au sein de cette radio à Rome. C’était mon premier contact avec Radio Vatican. Ce qui a encore retenu mon attention s’est déroulé au cours du synode de la jeunesse lorsque vous, Jean-Pierre Bodjoko, m’avez abordé pour recueillir mon témoignage. J’avais vu toute l’attention que vous portiez à cet évènement. Par la suite, chaque fois que je suis à Rome, je passe toujours par Radio Vatican parce que c’est ma maison. J’y ai toujours été accueilli avec joie et cela me fait chaud au cœur. Je suis fier, d’autant plus qu’aujourd’hui la communication n’est pas toujours fiable. Il y en a qui payent pour faire passer leurs informations. Mais, ce n’est pas le cas à Radio Vatican qui se distingue par la véracité et la fiabilité des informations diffusées, pour le bien de tous ».

Une radio au service de l’évangélisation en Afrique

Et à la question de savoir si Radio Vatican contribuait aussi, d’une manière ou d’une autre, à l’évangélisation dans son pays la République démocratique du Congo, et en Afrique en général, pour ne pas dire le monde entier, le Cardinal Ambongo répond : « En République démocratique du Congo, Radio Vatican reste la Radio de référence, comme la voix de l’Eglise. Dans notre pays, l’Eglise catholique ne dispose pas d’une radio qui couvre l’ensemble du territoire. Alors, quand il y a des informations et des messages importants liés à l’évangélisation des peuples, c’est Radio Vatican qui nous permet de répercuter les évènements socio-pastoraux dans les diocèses et les communautés. Dans ce sens, Radio Vatican constitue, pour nous, un puissant moyen d’évangélisation ».

Pour l’archevêque de Kinshasa, après autant d’années, Radio Vatican a déjà fait ses preuves, avec l’évolution rapide de nouveaux moyens de communication. « Mon souhait est que Radio Vatican soit toujours au top niveau dans les moyens de communication, étant donné que l’Eglise est universelle. Que Radio Vatican soit vraiment la radio qui porte au niveau universel, pour que nous puissions aussi être informés des réalités des autres Eglises sœurs, tout en leur donnant aussi des informations nous concernant », indique le Cardinal Ambongo.

Au Sénégal, les chrétiens s’intéressent bien à Radio Vatican, soutient Mgr Ndiaye. « Oui, les chrétiens s’y intéressent et c’est aussi une fenêtre pour mieux comprendre qui est l’autre. Dès que vous permettez à quelqu’un d’autre de dépasser ses idées, ses préjugés, ses ‘à priori’ parce que vous lui permettez d’avoir une vraie connaissance de qui vous êtes, de votre identité, vous permettez la rencontre humaine. Et donc, l’homme est prêt pour tout ce qui peut promouvoir cette rencontre humaine, même s’il a des résistances culturelles ou autre. Par la qualité même du témoignage que l’on donne, on permet l’ouverture des autres à la réalité d’autrui ainsi qu’à son expérience spirituelle et humaine ». Une façon, pour l’archevêque de Dakar, de montrer l’importance de Radio Vatican dans le « vivre ensemble » des Sénégalais.

Au Tchad, Mgr Djitangar est de l’avis que « Radio Vatican est un lien de communion de l’Eglise universelle. « Beaucoup la qualifie de « radio du Pape ». Cela est un signe fort de l’attachement de notre Eglise au service apostolique, à travers le Pape. Mais, en même temps, beaucoup d’auditeurs ne sont pas que des fidèles catholiques. Et, je suis souvent interrogé par des musulmans, des protestants sur ce qu’a dit le Pape, sur ce qu’a dit Radio Vatican. Et, parfois, je suis un peu penaud de n’avoir pas toujours été à l’écoute. Mais, en m’informant rapidement, je peux répondre aux différentes questions. Comme archevêque, l’intérêt que je porte à cette radio est à la dimension de ce que je sens comme auditoire autour de moi de ce médium catholique ».

Les mots peuvent varier mais ils expriment parfois la même chose. C’est le cas de Mgr Toubly qui soutient, comme d’ailleurs ses autres frères dans l’épiscopat, que « Radio Vatican est avant tout une grâce, car tout ce qui permet la communion entre les fils et les filles de l’Eglise est une grâce. C’est aussi une grâce d’être en communion quotidienne avec notre Saint-Père. Et tout ce qui permet aux enfants d’une famille d’être en communion avec leur père est une grâce. Ce que je souhaiterais se situe à deux niveaux : que les curés de nos paroisses s’intéressent à Radio Vatican et qu’ils motivent leurs fidèles à s’intéresser à cette radio par l’information et la sensibilisation pour que dans chaque famille chrétienne les fidèles bénéficient de la grâce d’être en communion avec le Vatican via cette radio. C’est possible, puisqu’ici, en Côte d’Ivoire, nous captons Radio Vatican tous les jours, via notamment notre Radio Nationale Catholique (RNC). Mon deuxième souhait concerne nous-mêmes les évêques. Que l’on étudie la possibilité de programmer sur nos radios nationales catholiques plus de temps de diffusion des émissions en provenance de Radio Vatican. Nos radios locales pourraient nous aider à intensifier davantage cette grâce que nous avons d’écouter Radio Vatican ».

Et en posant la question, à Mgr Gnonhossou, de savoir ce que représente pour lui Radio Vatican, il répond sans hésiter : « Pour moi, Radio Vatican, dont nous fêtons les 90 ans, représente une vraie source de communication entre les Eglises sœurs partout dans le monde. Elle me permet d’être au courant et attentif aux activités et faits pastoraux du Pape au Vatican, des activités de mes frères évêques ainsi que de divers témoignages de foi des fidèles chrétiens partout dans le monde. Radio Vatican ne se limite pas seulement aux actualités de l’Eglise catholique, mais elle s’intéresse et informe sur tout ce qui touche à notre humanité, à la vie des hommes tout court. Tout ceci, pour le bien-être de tout le monde. Dans ce sens, Radio Vatican est une précieuse et très fiable source d’informations. Tout chrétien qui écoute cette radio devrait être fier du travail réalisé par son personnel pour mettre l’information sûre à la disposition de tout le monde ».

Quels sont vos souhaits afin que cette radio serve encore mieux le continent africain, ou un mot de la fin pour les 90 ans de Radio Vatican ?

Cardinal Fridolin Ambongo : « Au niveau de notre pays, j’ai l’impression que Radio Vatican n’a pas un vrai représentant permanent. Nous aimerions beaucoup qu’il y ait quelqu’un qui cherche les informations, les centralise et les envoie à Radio Vatican, afin qu’elle les répercute au niveau de l’Eglise universelle, particulièrement ici en Afrique. Peut-être que nous devons aussi y penser de notre côté. Mais, c’est quand-même une petite faiblesse ».

Mgr Djitangar : « J’encourage que la voix de l’Afrique soit entendue, à travers les petites initiatives des Eglises locales que vous répercutez au niveau de l’Eglise universelle. Parce que, quand on parle de l’Afrique, on n’en parle que de manière pessimiste : guerres, maladies, épidémies. Mais, quand il y a l’effort des petites communautés qui se prennent en charge et en mains, la résilience des Eglises locales face aux situations sociales et politiques, qui sont autant de défis pour notre évangélisation, je ne peux que vous encourager à multiplier les initiatives pour faire connaître et entendre, dans le monde entier, la voix de l’Eglise d’Afrique sur les ondes de Radio Vatican ».

Mgr Ndiaye : « Je souhaiterais que Radio Vatican soit encore plus proches des plus petits et des plus pauvres, qui ont besoin d’être entendus et d’être connus. C’est à ce titre que je pense que des reportages sur le terrain, pour une meilleure connaissance de la variété et de la multiplicité des situations, peuvent encore davantage aider au rayonnement de la vie de l’Eglise et de sa mission. Que Radio Vatican nous aide à mieux connaître toutes les situations vécues par des fidèles du Christ à travers le monde et, pourquoi pas, par des expériences de sanctification que les gens vivent à la base, dans leur solidarité, leur ferveur et leur ouverture aux autres ainsi que dans la variété des choix. Je prie également pour que tous ceux qui ont la charge de ce média. Que le Seigneur leur donne force, intelligence et courage pour continuer à relever les nombreux défis comme celui de la pandémie que nous vivons aujourd’hui et qui a complètement désarmé notre humanité. Cette dernière doit faire l’effort de revenir à Dieu, parce que c’est un appel que Dieu nous lance, à travers ce mal ».

Mgr Madega : « Le conseil serait, bien sûr, de migrer vers le numérique, mais de maintenir, pour certaines zones, la radio traditionnelle que nous pouvons encore capter. Dans un avenir proche ou lointain, lorsque tous les continents et toute l’Afrique seront arrosés par ces moyens modernes, je pourrais alors conseiller à Radio Vatican de supprimer les émissions traditionnelles. Mais, maintenir cette tranche traditionnelle pendant un temps est encore utile pour nous. Je sais que vous le faites déjà, mais il serait bon que Radio Vatican prenne attache avec les secrétariats régionaux, pour que, d’une manière systématique, on entende au moins l’écho de certaines conférences épiscopales. Que la voix de certaines conférences épiscopales qu’on n’entend pas assez souvent soit aussi entendue. C’est-à-dire que Radio Vatican continue à rendre plus participative. D’autre part, il serait bon de donner des résumés des encycliques du Pape. Par exemple, je sais que tous les mercredis vous faites le résumé de l’audience. Néanmoins, il serait aussi souhaitable, par exemple, quand il y a la publication d’une note du Pape, que cela soit traduit ou, au moins, commentée d’une manière systématique dans certaines grandes langues. Ça ferait du bien et rendrait aussi proches les auditeurs. Un autre conseil, lié à l’apostolat biblique, serait qu’il y ait une parole du Christ ou de l’Evangile comme chapeau. Et, après la parole évangélique, une parole du Magistère comme antienne ».

Mgr Touably : « Je souhaite que Radio Vatican soit écoutée de tous. Et, à vous qui travaillez là-bas, au service de l’Eglise universelle, je souhaite que le Seigneur vous accorde toutes les grâces dont vous avez besoin pour accomplir votre ministère qui est grand et noble. Le jour de la célébration des 90 ans de Radio Vatican dans mon diocèse, je ferai prier, dans toutes les paroisses, pour Radio Vatican et pour tous ceux qui y travaillent. Ce sera, par la communion et l’aide spirituelle, notre modeste contribution pour vous aider dans votre travail ».

Mgr Gnonhoussou : « Il y a encore des Eglises en Afrique dont on n’a pas souvent les nouvelles. A ce niveau, il faudrait que Radio Vatican fasse un peu plus d’efforts. Radio Vatican est un instrument de communion et cette communion veut que nous sachions aussi ce qui se passe ailleurs. Que Radio Vatican puisse avoir des correspondants qui permettent de faire remonter les informations, pas seulement de douleur ou de tristesse, car nous avons aussi besoin d’informations joyeuses sur la catéchèse, les célébrations, les activités de nos frères évêques ou encore ce qui se passe dans les églises. Hier, les gens voyageaient par bateau et les informations tardaient à arriver. Aujourd’hui, en un clin d’œil, nous pouvons être au courant de ce qui se passe partout dans le monde ».

Appel de Mgr Madega

« Je demande aux auditeurs d’écouter régulièrement cette radio qui répond à certaines questions que nous nous posons et qui permet aussi d’être un. Parce que, être tous reliés à cette radio, nous permet aussi d’expérimenter, d’une manière concrète, l’unité et l’universalité de l’Eglise que préside le Pape François. D’une part, que les auditeurs se sentent toujours proches du Pape François pour soutenir son apostolat et pour être des transmetteurs de son message, qui est le message du Christ. Et, d’autre part, que les auditeurs de Radio Vatican puissent aussi soutenir cette radio, car nous savons qu’en cette période les moyens sont de plus en plus réduit, à cause notamment de la pandémie. Ce soutien sera, sans doute, modique, mais ce sont des gouttes d’eau qui permettent de faire une quantité d’eau et ce ne seront pas des gouttes d’eau inutiles à envoyer à Radio Vatican ».

Twitter : @JPBodjoko E-mail : jeanpierre.bodjoko@spc.va

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13 février 2021, 12:30