Burkina-Niger : Clôture de la deuxième Assemblée plénière ordinaire de la Conférence épiscopale
Christian Kombe, SJ - Cité du vatican
Les évêques du Burkina-Faso et du Niger ont tenu leur deuxième Assemblée plénière ordinaire de l’année 2022, au Burkina-Faso, à Dédougou pendant une semaine.
L’Assemblée a débuté par une recollection dans la matinée du mardi 15 février, prêchée par le recteur du grand séminaire de Koumi, le père Honoré Ouédraogo, à partir de l’Instruction de la Congrégation pour le clergé : «La conversion pastorale : de la communauté paroissiale au service de la mission évangélisatrice de l’Église».
Les travaux de cette Assemblée plénière étaient consacrés particulièrement aux questions pastorales au sein des églises locales de deux pays.
Situation sécuritaire et socio-économique inquiétante
Dans le communiqué de presse publié à la clôture de ses travaux, l’épiscopat du Burkina-Niger a exprimé son «inquiétude face à la situation sécuritaire et à la hausse des prix des denrées alimentaires». Les évêques ont appelé «les communautés diocésaines et paroissiales à poursuivre l’élan de leur compassion et de leur solidarité envers tous les déplacés sans distinction aucune».
Ils ont également exhorté les fidèles à joindre leurs prières à leurs actions en faveur de l’intérêt supérieur de leurs nations.
Dialoguer pour la recherche de la paix
Au cours de leur Assemblée plénière, les évêques de deux pays ont rencontré les leaders de la communauté musulmane, les autorités militaires et paramilitaires régionales dans une démarche de recherche commune d’une paix durable.
La session de travail de l’épiscopat du Burkina-Niger est intervenue alors que la situation reste complexe dans les deux pays, surtout du fait de la lutte contre les djihadistes qui y sévissent, causant des morts et un nombre important des déplacés. Selon le Haut-Commissariat des réfugiés (HCR), «Rien qu’au Burkina Faso, le nombre total de déplacés internes est passé à plus de 1,5 million à la fin de 2021. Six personnes déplacées sur dix dans le Sahel sont désormais des Burkinabés».
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