La communauté catholique ivoirienne de Rome et du Latium fête ses 25 ans
Françoise Niamien - Cité du Vatican
«Qu’il est bon, qu’il est doux pour des frères et sœurs de vire ensemble unis» (Ps 132-133, 1). C’est autour de ce passage biblique que toute la communauté catholique ivoirienne de Rome et du Latium célèbre son jubilé d’argent, ce dimanche 22 mai.
Après 25 ans de marche commune «autour du Christ», ce jubilé d’argent «est pour toute notre communauté catholique ivoirienne de Rome un grand moment d’action de grâce», confie le père Silvère Atta, religieux de la Société des missions africaine et actuellement à la tête de la Frat’Ivoire qui regroupe les prêtres, religieux religieuses et séminaristes ivoiriens...
«Après 25 ans d’existence, il convient de rendre grâce à Dieu pour sa fidélité à l’égard de notre “petite famille”», remercie de son côté Agnès Pkagni, responsable, elle des laïcs de la communauté catholique ivoirienne.
« 25 ans de vivre ensemble et de fraternité »
Créée en 1997, la communauté catholique ivoirienne de Rome et du Latium regroupe les prêtres, religieux, religieuses et laïcs ivoiriens habitants dans la région. Au fil de son existence, elle s’est constituée autour de valeurs fortes, parmi lesquelles la fraternité, l’unité, l’entraide, la solidarité et le vivre-ensemble, vécus au travers d’activités spirituelles, culturelles et sociales variées.
Agnès Pkagni, qui réside dans la capitale italienne depuis 40 ans, est membre de la communauté depuis sa création. Elle décrit y avoir fait l’expérience du vivre ensemble, de la fraternité et la solidarité, dans ces moments de joie et de douleur. «Mon appartenance à cette communauté m’apporte une chaleur familiale et beaucoup de joie. Les membres de cette communauté ne m’ont jamais abandonnée», souligne-t-elle ainsi.
La joie, la convivialité et le partage : c’est ce que retient de son coté de la communauté le père Atta, qui l’a rejointe il y a cinq ans. Un lieu de vie d’une centaine de membres, qui «nous aide à ne pas nous sentir isolé et contribue à sa manière à notre intégration dans un pays qui n’est le nôtre», considère-t-il aujourd’hui.
Relever les défis de l’engagement
Parmi les défis que rencontre la communauté, le père Silvère Atta comme Agnès Pkagni notent le besoin d’y «renforcer l’esprit d’appartenance, d’unité, de fraternité et d’engagement». Tous deux espèrent également «avoir l’aumônier que nous souhaitons de la part de la Conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire épiscopale», ce qui aiderait à faire grandir davantage la communauté.
«Après 25ans, nous devons continuer notre marche (…). L’enjeu est pour nous de continuer à vivre le partage et la communion, au-delà de toutes les difficultés qui se dresserons sur notre chemin», concluent-ils.
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici