RD Congo: les personnes consacrées prêtes à prier avec le Pape

Stanislas Kambashi,SJ – Cité du Vatican et Jean Baptiste Malenge – Kinshasa

C’est déjà la semaine prochaine que le Pape François foulera le sol de Kinshasa, la capitale congolaise, où il séjournera du 31 janvier au 3 février. L’Eglise et l’Etat congolais sont à l’œuvre pour mettre les derniers points sur les «i» de la préparation. Le calendrier de la visite du Pape est diffusé dans les médias et sur les réseaux sociaux. Diverses composantes de la population se préparent de différentes manières aux rendez-vous prévus avec le Saint Père, à l’instar des personnes consacrées. Le programme prévoit, en effet, une rencontre de prière dans la cathédrale Notre-Dame du Congo avec les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et les séminaristes. Ce sera le 2 février, qui coïncide avec la célébration de la Journée mondiale de la vie consacrée.

Une caravane motorisée pour préparer l’accueil du Pape

Le samedi 21 janvier, une caravane motorisée est partie du centre pastoral Lindonge de l’archevêché de Kinshasa, pour annoncer la visite du Pape à travers les grandes artères de la capitale congolaise et inviter la population à lui réserver un bon accueil.

Sœur Mireille Tshitshi, sœur de la Sainte Famille de Bordeaux, s’est préparée d’ores et déjà à la rencontre avec le Saint-Père. Elle a fait part de sa joie de participer à la rencontre avec le Pape François le jour-même de la célébration de la Journée de la vie consacrée. «C'est une grâce pour nous de bénéficier de la visite du Saint Père le Pape François sur la terre africaine particulièrement sur notre terre du Congo. Notre Eglise éprouve une grande joie de recevoir le Saint Père et de célébrer autour de lui la journée mondiale de la vie consacrée! Sa visite vient redynamiser le vécu de notre foi catholique, le vécu de notre vie consacrée comme don dans la diversité et la spécificité des charismes! Sa visite nous fait ressentir l'appel urgent à devenir des témoins de la paix, de la justice et de la réconciliation dans le contexte religieux, sociopolitique et économique de notre pays. Nous sommes prêts à l'accueillir, à l'écouter, à vivre de sa présence et à bénéficier de son enseignement».