La CENCO réaffirme la nécessité d’appliquer l’accord de la Saint-Sylvestre
Entretien réalisé par Cédric Mouzou – Cité du Vatican
La justice congolaise a lancé jeudi 18 janvier un mandat d’arrêt contre cinq des huit responsables des marches du 31 décembre dernier. C’est un nouveau coup porté aux membres du Comité laïc de coordination, proche de l’Eglise catholique et reconnu comme association canonique par le Vatican. Le parquet n’a pas précisé le motif de ces mandats d’amener et il n’est donc pas possible de savoir ce qui est reproché à ces organisateurs.
Les manifestants demandaient l’application de l’accord de la Saint-Sylvestre 2016 selon lequel des élections nationales doivent être organisées. Le scrutin présidentiel, le plus attendu, cristallise tous les débats. Le mandat de l’actuel chef de l’État, Joseph Kabila, a expiré en 2016 et une large partie de l’opposition et de la société civile réclame la tenue d’une nouvelle consultation pour trouver un successeur à Joseph Kabila, la constitution l’empêchant de briguer un nouveau mandat.
Présent à Rome à l’université urbanienne pour une table ronde organisée par l’Union des supérieurs généraux et l’association Solidarity for South Sudan, sur le thème «Construisons ensemble la paix au Soudan du Sud et au Congo», Mgr Marcel Utembi, archevêque de Kisangani, et président de la Conférence épiscopale congolaise, la CENCO, réaffirme la position de l’Église par rapport à la situation politique et l’unité des évêques dans ce contexte.
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