Journée de prière pour la paix: les Sud-Soudanais manquent de tout
Entretien réalisé par Xavier Sartre – Cité du Vatican
Le 4 février, le Pape François, lors de l’angélus, invitait les fidèles à prier pour la paix ce vendredi 23 février en pensant tout particulièrement à deux pays africains: le Soudan du Sud et la République démocratique du Congo. Depuis son indépendance en 2011, le Soudan du Sud n’a quasiment connu que la guerre entre le président Salva Kiir et son vice-président Riek Machar. La RDC, elle, attend depuis décembre 2016 des élections générales dont celle du président, pour savoir qui succèdera à Joseph Kabila.
Si le Pape insiste sur ces deux pays, il étend ses prières et celles de tous les fidèles aux autres conflits qui déchirent la planète. Il a invité, de plus, les non-catholiques et les non-chrétiens à s’associer à cette initiative de la manière qu’ils jugeront la plus opportune.
Un conflit politique endémique
Dans un pays riche en matières premières mais pauvre, la population sud-soudanaise tente, depuis qu’elle a gagné son indépendance, de survivre et de bâtir un avenir meilleur. Mais le conflit politique opposant le président au vice-président a brisé l’élan de développement qui aurait dû présider au début de la vie de ce plus jeune pays d’Afrique.
Le conflit a désorganisé l’ensemble des services existant. La malnutrition, sinon les risques de famine, affligent les habitants qui ne peuvent compter sur aucune structure sanitaire satisfaisante. C’est dans ce contexte qu’agit Solidarity with South Sudan, un réseau de différentes congrégations catholiques qui forment des professeurs, des personnels de santé et des agriculteurs. Sa directrice associée, sœur Yudith Pereira, religieuse de Jésus-Marie revient sur les nombreux besoins de la population sud-soudanaise.
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