Témoignage d'une jeune Burundaise sur la préparation du Synode pour les jeunes

Entretien réalisé par Olivier Bonnel - Cité du Vatican 

Ils seront trois cent jeunes du monde entier à se retrouver à Rome du 19 au 24 mars prochain, une rencontre pour préparer le Synode d’octobre prochain sur «les jeunes, la foi et le discernement vocationnel». Avec cette rencontre préparatoire, le Pape François a rappelé que l’Église souhaitait se mettre à l’écoute des voix, des sensibilités, mais aussi parfois des doutes ou des critiques des jeunes du monde entier. Cette assemblée pré-synodale était présentée ce vendredi 16 février dans la salle de presse du Saint-Siège. Le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général de l’Assemblée du Synode des évêques a rappelé à cette occasion que l’assemblée d’octobre était l’occasion pour l’Église de trouver des chemins pastoraux spécifiques qui rejoignent les aspirations des jeunes là où ils vivent, y compris dans les périphéries.

Plus de 220 000 jeunes du monde entier ont répondu, via leurs conférences épiscopales respectives aux questionnaires préparatoires qui leur avaient été envoyés. La moitié de ceux qui ont répondu à toutes les questions ont entre 16 et 19 ans. Le continent le plus représenté est l’Europe qui rassemble 56,4% des questionnaires, loin devant l’Amérique Latine avec 19,8% et l’Afrique avec 18,1%.

Parmi ces voix d’Afrique au synode et à cette réunion de mars, il y a celle de Stella Marillene Nishimwe, une jeune Burundaise de 23 ans, membre des Focolari. Pour elle, ces rencontres sont une occasion unique de faire entendre la voix des jeunes Africains à l’Église.