L'exhortation du cardinal Monsengwo à la jeunesse congolaise
Le cardinal Monsengwo a souligné que « le dimanche des rameaux, Jésus nous trace le chemin de croix qui mène à la paix, à la réconciliation, à la résurrection et la victoire définitive. » Pour le cardinal, «le chemin de la croix, c’est partout où l’on souffre, l’on tue et assassine ; où l’on calomnie, où l’on persécute et maltraite ; où l’on fouette, où l’on tresse des couronnes d’épines pour certaines personnes, où l’on torture, où l’on se moque, où des innocents perdent qui, une jambe ou un bras, qui la vie en sautant sur une mine parce que d’autres se disputent le pouvoir… Le chemin du calvaire est la vocation du chrétien car telle fut la vocation du Christ », a-t-il martelé.
En priant à Gethsémani, «Jésus est décidé à affronter la croix. Il veut aller au-devant de cette mort dont il connait l’horreur et la cruauté au point de transpirer des gouttes de sang. Il y va comme vers la destinée de sa vie, vers son heure comme il dit ; il se charge de la croix parce qu’elle est l’instrument du salut de l’humanité.»
Pour l’archevêque de Kinshasa, Jésus enseigne à être responsables, à prendre ses responsabilités devant l’histoire. «Jeunes de Kinshasa, l’avenir du pays est entre vos mains, a-t-il exhorté. Certes, l’avenir du pays vous appartient. Vous avez le droit de reprocher aux aînés et aux hommes politiques d’avoir sacrifié votre génération. Vous avez raison de reprocher aux politiciens et à la classe dirigeante de notre pays d’avoir échoué. », a déclaré le cardinal Monsengwo. Il a invité les jeunes à refuser tout fatalisme. «Que l’on voie le travail que vous faites pour que le Congo ne soit plus dans cette situation de misère. L’Eglise est prête à vous y aider et à vous y préparer, si vous êtes prêts à prendre en charge votre vie, la vie des autres et les destinées de la Nation », a-t-il assuré.
(source: site de la Cenco)
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici