Une étude montre le rapport paradoxal des jeunes Européens à la foi
Entretien réalisé par Manuella Affejee - Cité du Vatican
Cette enquête tombe, si l’on peut dire, à point nommé : la semaine même où plus de 300 jeunes du monde entier, catholiques, non-croyants ou d’autres confessions, se retrouvent à Rome, invités par le Pape François, pour préparer le terrain du prochain synode des évêques consacré aux jeunes, à la foi et au discernement vocationnel, prévu en octobre.
L’étude s’intéresse à une vingtaine de pays européens, ainsi qu’à Israël ; il en ressort qu’une grande majorité de jeunes interrogés, –entre 16 et 29 ans-, déclare n’appartenir à aucune religion (64% en France, 91% en République tchèque) ; si beaucoup parmi eux sont baptisés et ont bénéficié d’une éducation religieuse, peu déclarent pratiquer leur foi, ou assister à des offices. Par exemple, 60% des Espagnols, Britanniques ou Suédois, 56% des Français affirment ne vivre aucune pratique religieuse régulière. Nombre de jeunes sondés affirment pourtant croire «à quelque chose», en Dieu, ou en une force supérieure indéfinissable.
Ce déclin semble général, nonobstant les profondes disparités constatées selon les pays ; et il ne saurait occulter le dynamisme de petits noyaux de jeunes convaincus, pratiquants et soucieux de s’engager, notamment en France, en Irlande, au Portugal ou en Pologne.
Présentation et décryptage de cette étude avec François Moog, théologien, doyen de la faculté d’éducation de l’Institut catholique de Paris, et contributeur à cette enquête.
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