Les religieuses en première ligne dans les zones de guerre
Philippa Hitchen et Xavier Sartre- Cité du Vatican
Elles sont les premières à le reconnaitre, mais peu importe, car pour elles, l’essentiel est leur mission: les religieuses accomplissent un travail de l’ombre en faveur des plus pauvres, des plus faibles, des exclus, particulièrement dans les pays en guerre. Mais leur tâche, elles la mènent aussi au cœur des sociétés en paix.
Sœur Carmen Bandeo, des Sœurs missionnaires de l’Esprit-Saint, en Argentine, a ainsi travaillé en prison. «J’ai vu comment notre présence avait redonné de la dignité aux détenus ou bien aux victimes du trafic d’êtres humains ou encore aux femmes qui se retrouvent à vivre en prison ou dans d’autres centres de détention avec leurs enfants. Ce sont nous, les femmes, qui leur redonnons de la dignité. En même temps, nous avons doté la possibilité aux gardes de prison et aux agents de police de redécouvrir que même ces personnes sont des êtres humains. Même ceux qui vivent derrière les barreaux est un être humain. Notre travail sert donc à rétablir cette relation entre les deux parties», témoigne-t-elle.
Pour améliorer leur travail, ces religieuses aimeraient bien être plus écoutées, et ne pas être seulement des personnes que nous sommes habitués à voir. Car leur but, ce n’est pas tant la reconnaissance que la poursuite de la paix.
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