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Les corps des 21 coptes ont été rapatriés en Egypte le 14 mai dernier Les corps des 21 coptes ont été rapatriés en Egypte le 14 mai dernier 

En Egypte, inauguration d'un musée en l'honneur des 21 coptes martyrs

Un musée à la mémoire des 21 martyrs coptes assassinés par l’Etat islamique en 2015 sur une plage libyenne, a ouvert ses portes en Egypte.

Ce musée a été inauguré ces derniers jours par Anba Befnosios, évêque copte-orthodoxe de Samalut, rapporte l’agence Fides. Il se trouve à côté de la cathédrale construite pour conserver les restes des 21 martyrs, dans le village d’Al-Our. On peut y voir les cercueils utilisés pour le rapatriement de leurs corps, ainsi que les menottes qui liaient leurs mains, et les restes des uniformes oranges qu’ils portaient lors de leur sordide exécution, filmée et ensuite diffusée sur internet. Parmi les autres objets exposés et présentés comme des reliques, se trouvent également les monnaies retrouvées dans leurs poches, leurs chaussures ainsi que des documents d’identité et des livrets de travail sur lesquels deux d’entre eux enregistraient au jour le jour leurs activités professionnelles en Libye.

 

Ces 21 coptes égyptiens avaient été enlevés en Libye au début de janvier 2015. La vidéo de leur décapitation avait été mise en ligne par les sites djihadistes le 15 février suivant. Leurs dépouilles avaient  été découvertes quelque temps après dans une fosse commune, près de Syrte, sur le littoral libyen, avant d’être rapatriées en Egypte le 14 mai dernier. Un examen ADN avait permis d’identifier chacun des corps.

Une semaine après leur assassinat, le pape copte orthodoxe, Tawadros II, avait décidé de les inscrire au Synaxarium, le livre des martyrs de l’Eglise copte et la célébration de leur mémoire a été établie au 15 février.

«La vidéo qui montre leur exécution, indique Mgr Antonios Aziz Mina, évêque copte catholique émérite de Gizeh à l’Agence Fides, a été construite comme une mise en scène cinématographique terrifiante, dans le but de répandre la terreur. Et pourtant, dans ce produit diabolique de la fiction et de l’horreur sanguinaire, on voit que certains des martyrs, au moment de leur mise à mort barbare, répètent ‘Seigneur Jésus Christ’. Le nom de Jésus a été le dernier mot qui est venu sur leurs lèvres. Comme dans la passion des premiers martyrs, ils s’en sont remis à Celui qui, peu après, les aurait accueillis. Ils ont ainsi célébré leur victoire, une victoire qu’aucun bourreau ne pourra leur enlever. Ce nom murmuré au dernier instant a été comme le sceau de leur martyre». 

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13 juillet 2018, 15:55