20 ans après leur inscription à l’Unesco, le succès des Chemins de Compostelle
Entretien réalisé par Timothée Dhellemmes – Cité du Vatican
Cinq ans après l’inscription dans son intégralité du «Camino» espagnol au patrimoine mondial de l’Unesco, les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle français étaient reconnus par l'organisation internationale, en 1998. Ils sont inscrits sous la forme d’une collection de 78 sites sélectionnés en France dans dix régions.
La France compte quatre voies historiques au départ du Puy-en-Velay, d'Arles, de Vézelay et de Tours.
Depuis le Moyen-Âge , plusieurs millions de chrétiens ont marché vers Saint-Jacques-de-Compostelle, sur les traces de la tombe de Saint Jacques qui y serait enterré, selon la légende.
Philippe Martin est professeur d’histoire à l’université Lyon II et auteur du livre Les secrets de Saint-Jacques-de-Compostelle aux éditions La Librairie Vuibert. Selon lui, aujourd’hui, seuls 44% des marcheurs partent sur les Chemins de Compostelle pour des raisons religieuses. Cependant, la très grande majorité tient à participer à la messe. Philippe Martin pointe une «quête de sens» chez la très grande majorité des pèlerins, et ajoute que «cela correspond tout à fait à une perte d'influence des religions, mais pas à une perte de spiritualité».
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici