Béatification ce week-end à Marseille de l'abbé Jean-Baptiste Fouque
Entretien réalisé par Hélène Destombes - Cité du Vatican
Né à Marseille le 12 septembre 1851 Jean-Baptiste Fouque est ordonné prêtre, le 10 juin 1876, il demeura vicaire paroissial durant toute sa vie: à Auriol, de décembre 1877 à juillet 1885, à la Major entre 1885 et 1888, à la paroisse de la Sainte Trinité, le 15 avril 1888 où il y demeura 38 ans jusqu'à sa mort survenue le 5 décembre 1926.
Le 6 avril 1888, il inaugure une Maison d'accueil, La Sainte Famille, pour les jeunes filles, confiée plus tard aux religieuses de la Présentation de Tours. Il créera ensuite, en octobre 1892, le premier berceau de l’œuvre de l'Enfance délaissée, la Maison des Saints Anges Gardiens, confiée aux Filles de la Charité.
Fondation en 1921 de l'hôpital Saint Joseph
En 1903, c’est un restaurant féminin et une maison d'accueil pour les domestiques et employées sans famille à Marseille qui voit le jour à son initiative puis en 1905, l'œuvre de la Salette pour les personnes âgées.
Dans le contexte difficile de l'après-guerre, l'abbé Jean-Baptiste Fouque décide de créer à Marseille un grand Hôpital catholique gratuit pour les personnes les plus pauvres. Le 20 mars 1921, il inaugure l'hôpital Saint Joseph, pris en charge par les Sœurs de la Présentation de Tours, puis par la Fondation Hôpital Saint-Joseph.
Au terme d’une vie tout entière donnée à Dieu et aux plus pauvres, l’abbé Fouque meurt le 5 décembre 1926, à Saint Joseph, salué par le peuple comme le « Saint Vincent de Paul marseillais ». Le père Bernard Ardura, postulateur pour le procès en béatification de l'abbé Fouque, revient sur l’action de cet «ami des pauvres» et sur son héritage spirituel.
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