Histoire de sainteté: Sophie Scholl et Satokho
Entretien réalisé par Sœur Catherine Aubin - Cité du Vatican
Le 22 février 1943, trois étudiants allemands d'une vingtaine d'années sont guillotinés dans la prison de Stadelheim, près de Munich. Leur crime est d'avoir dénoncé le nazisme dans le cadre d'un mouvement clandestin, «La Rose blanche», parmi eux, Sophie Scholl. Ne disposant que de moyens dérisoires, Sophie et son frère parviendront à réaliser six tracts qui seront envoyés par la poste à des destinataires susceptibles de relayer leur message. Lorsqu'ils imprimeront le sixième tract en février 43, ils vont décider de distribuer les exemplaires en surnombre à l'Université de Munich. C'est là qu'ils seront arrêtés et livrés à la police politique, la Gestapo
À la fin de la seconde guerre mondiale Satoko Kitahara, japonaise, entreprend des études de pharmacie et se distancie des croyances traditionnelles. À vingt ans, elle fait une expérience mystique et reçoit le baptême sous le nom d'Elisabeth Marie. Elle fait la connaissance de Zeno Żebrowski, missionnaire polonais et ancien compagnon de saint Maximilien Kolbe. Avec lui, elle s'engage auprès des plus pauvres dans une communauté de chiffonniers surnommé le «quartier des fourmis». Elle se distingue par son dévouement et sa joie constante. Elle meurt de la tuberculose à l'âge de vingt-neuf ans, en 1958.
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