Abus sexuels: pour le cardinal DiNardo, «la guérison passera par la demande de pardon»
En ouverture des travaux, le président de la conférence épiscopale américain, le cardinal Daniel DiNardo, archevêque de Galveston-Houston, a d’emblée plaidé le pardon auprès des victimes. «Pour que la faiblesse devient forte, la force a du se faire faible».
C’est par cette citation de Saint Augustin qu’il s’est adressé à l’ensemble des évêques américains, bouleversés ces derniers mois par les affaires d’abus sexuels. «La priorité c’est de commencer un processus de guérison», a estimé le cardinal américain. «Dans notre faiblesse, nous nous sommes endormis, or la guérison commence par le pardon», a-t-il asséné, demandant aux évêques «d’êtres prêts à demander le pardon».
«Aux survivants que j'ai laissés tomber par ce que j'ai omis de faire, s'il vous plaît, pardonnez-moi. À ceux qui ont perdu la foi en l'Église, veuillez nous pardonner nos échecs», a lancé l’archevêque texan de Galveston-Houston, avant d’énumérer la liste des mesures existantes pour protéger les enfants des abus aux États-Unis.
Les efforts doivent être toutefois intensifiés, a-t-il pointé. Pour cela, il faudra attendre la position du Saint Siège afin de lancer une action concertée, commune et universelle. Avant qu’ils ne votent comme prévu un document sur leur responsabilité dans les cas d’abus, le Vatican a en effet demandé le 12 novembre aux évêques américains d’attendre le sommet exceptionnel de février prochain, qui doit réunir les épiscopats du monde entier à Rome.
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