Les vœux de l’archevêque émérite de Caracas aux Vénézuéliens
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
Après avoir rappelé le sens de Noël au début de cette lettre datée du 27 décembre, le cardinal Urosa Savino souligne que la présence de Jésus permet d’être plein «d’espérance au milieu de tant de difficultés de tous ordres». «Encouragés par Jésus, à l’écoute de sa parole, illuminés par la lumière du Christ, explique-t-il aux fidèles vénézuéliens, nous pouvons marcher au milieu des ténèbres d’un monde violent et confus, frappé par l’indifférence, par le sécularisme de ceux qui veulent écarter Dieu de la vie des êtres humains, par l’impiété antireligieuse qui milite contre les religions et spécialement contre notre sainte religion et contre l’Église catholique», continue le prélat avec force.
Aimer son prochain en toutes circonstances
Celui qui est archevêque émérite de Caracas depuis juillet dernier est bien conscient des «circonstances difficiles de très grave crise politique, économique et sociale au Venezuela, avec tant de pénuries et de souffrances». Mais il faut continuer, au nom du Seigneur, «à aimer nos frères et à travailler avec force au bien-être de tous, et spécialement à la défense des droits humains», demande-t-il aux catholiques de son pays. «Aimer Dieu exige de nous d’être solidaires avec nos semblables, et à les aider en quelque circonstance que ce soit ». «Animés par l’amour de Dieu et avec son aide», les Vénézuéliens sont par conséquent appelés à promouvoir «la justice et la paix» en 2019.
Pour un pays prospère et fraternel
Le cardinal Urosa Savino lance ensuite un appel plus large, invitant «les dirigeants de la société, dans les différents secteurs du pays, dans les associations, les syndicats, les universités, les académies, les moyens de communication sociale, les mouvements sociaux, l’armée nationale, dans les partis et les groupements politiques, à lutter avec force pour un Venezuela prospère et fraternel, pour introduire la liberté et la justice, pour surmonter les circonstances difficiles et négatives que nous rencontrons».
En conclusion, l’archevêque émérite de Caracas exprime sa «proximité » et sa «solidarité» à tous, en particulier «à ceux qui ont perdu un être cher cette année, spécialement à cause de la violence tant commune que politique».
Depuis plusieurs années, le Venezuela traverse une crise économique et politique qui a poussé des millions d’habitants à fuir le pays. Tous les jours, environ 5 500 personnes quittent le Venezuela, d’après le HCR (Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés) et l’OIM (l’Organisation internationale pour les migrations).
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici