Les évêques du Guatemala appellent à une prise de conscience
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
La campagne électorale et les élections prochaines impliquent «dès maintenant une prise de conscience de la responsabilité que cela signifie pour tous les citoyens», affirment les membres de la Conférence épiscopale du Guatemala dès le début de leur message. Devant «l’évidente polarisation idéologique», les prélats tiennent à rappeler que «ce qui est vraiment important est la recherche du bien commun du pays et de ses habitants».
Témoigner des valeurs l’Évangile dans la société
Le message adresse un appel spécial aux «laïcs catholiques», quel que soit leur domaine d’engagement dans la société, afin qu’ils «participent comme citoyens responsables et qu’ils répondent à l’appel à la vie politique». Un engagement dans lequel leur foi peut s’exprimer puisque, indiquent les évêques, le «peuple croyant» doit «donner témoignage de la joie de l’Évangile au milieu des adversités de la vie quotidienne». «Une année qui commence est une nouvelle opportunité pour l’espérance chrétienne», estiment-ils également.
Les auteurs du message s’appuient en grande partie sur celui du Pape François publié à l’occasion de la Journée mondiale de la Paix. Un message plein de sens pour l’épiscopat guatémaltèque, étant donné son thème: «La bonne politique est au service de la paix». Les prélats citent également des «thèmes toujours actuels» tels que «l’importance de la transparence ou la non-manipulation du vote», et le fait que les candidats «soient promoteurs de la paix, respectueux de la justice et de la dignité humaine».
Des JMJ pour retrouver la confiance
Outre les élections générales, les évêques du Guatemala évoquent d’autres sujets. Ils saluent par exemple «l’implication de tant de laïcs dans l’action évangélisatrice de l’Église». À quelques semaines des Journées Mondiales de la Jeunesse, ils adressent «un appel aux jeunes en particulier». Au Panama, les jeunes pèlerins «partageront une foi, une espérance et une joie universelle qui doit aussi les amener à être confiants dans le fait qu’une politique sans les vices actuels est possible». Autrement dit, une politique «qui promeuve la participation des jeunes et la confiance mutuelle entre les générations». Les prélats terminent sur une note optimiste: «nous nous réjouissons, écrivent-ils, que dans l’Église du Guatemala ils [les jeunes] continuent d’offrir leur vie à Dieu dans le ministère sacerdotal».
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici