L’ACAT souhaite mobiliser les chrétiens dans les débats sur la peine de mort
Entretien réalisé par Colombe de Barmon - Cité du Vatican
«La vie humaine est un don que nous avons reçu, le plus important et premier, source de tous les autres dons et de tous les autres droits. Et en tant que tel, il doit être protégé.» Dans son message adressé aux participants au Congrès mondial contre la peine de mort qui a lieu à Bruxelles du 26 février au 1er mars, le Pape est clair : la peine de mort doit être combattue. Il y rappelle la récente modification du Catéchisme de l’Église qui va dans ce sens, qualifiant la peine de mort «d’inadmissible car elle attente à l’inviolabilité et à la dignité de la personne». Il assure aussi les participants du Congrès de sa prière et de son soutien. Le Congrès devrait rassembler 1500 personnes et 15 pays y seront représentés. La cérémonie solennelle d’ouverture a eu lieu ce 27 février au Parlement européen.
La peine de mort est un enjeu actuel. Si 142 pays ont, par loi ou dans la pratique, aboli la peine de mort, environ 22 000 détenus attendent actuellement leur sort dans des couloirs de la mort.
De nombreuses associations s’engagent sur cette cause. C’est le cas de l’ACAT, l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture créée en 1976. Son actuelle présidente, Bernadette Forhan, participait au Congrès. Elle se réjouit du message du Pape François et revient sur la situation de la peine de mort aujourd’hui particulièrement en Afrique, au centre des débats des jours qui viennent.
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