G5 Sahel: l’archevêque de Ouagadougou appelle à la solidarité internationale
Le diocèse de Ouagadougou en deuil après l’annonce du décès du père Antonio César Fernandez, âgé de 72 ans, dans une attaque djihadiste le 15 février dans le centre-est du pays, près de la frontière avec le Togo.
Un poste de contrôle de la douane a été attaqué par une vingtaine d’hommes armés à Nohao, dans la province du Koulpéogo, dans l’est du Burkina.
Le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou, qui connaissait bien le père Fernandez, confie sa tristesse.
Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières de groupes djihadistes. D’abord concentrées dans le nord du pays, elles ont ensuite frappé Ouagadougou et d’autres régions, notamment l’est. Les attaques, attribuées aux groupes islamistes Ansaroul Islam et Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), auraient fait plus de 300 morts.
Le cardinal Philippe Ouédraogo salue l’existence du G5 Sahel pour contribuer à sécuriser la région, mais déplore le manque de moyens. Il en appelle à la solidarité des États internationaux pour pallier «l'inefficacité actuelle» de cet organisme.
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici