Histoire de sainteté: sainte Joséphine Bakhita
Sœur Catherine Aubin - Cité du Vatican
Bakhita est un prénom qui signifie «la chanceuse». Était-ce une prémonition du destin, une ironie des trafiquants qui l’attribuèrent à une petite fille de 7 ans avant de la vendre comme esclave sur un marché soudanais ?
Lorsqu’elle est capturée commence une vie dans les chaînes, la violence et la douleur. Jusqu’à ce que survienne le miracle: à 13 ans, Bakhita est vendue au consul d’Italie à Khartoum. Lorsque le consul rentre en Italie, elle le supplie de l’emmener. Un ami de la famille qui l’emploie lui fait découvrir le christianisme. Lorsqu’elle comprend ce qu’elle partage avec le Christ, Bakhita est émerveillée et demande à devenir «la fille d’un père qui ne l’abandonnera jamais».
Devenue sœur Giuseppina Bakhita, la «petite mère noire» va passer les cinquante années qui lui restent à vivre dans un couvent vénitien. Une fois les premières curiosités, frayeurs, désapprobation passées, chacun finira par reconnaître l’extraordinaire tempérament de cette religieuse canossienne dévouée aux enfants, aux faibles, aux souffrants.
Béatifiée puis canonisée par Jean-Paul II, sainte Joséphine Bakhita est aujourd’hui vénérée au Soudan.
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