A Mossoul, une première messe pour la paix et la réconciliation
Après des années d’occupation jihadiste, l’église syro-catholique de Saint Thomas, encore encombrée de ruines, a abrité une messe pour la paix et la réconciliation, -la première depuis 1 an et demi-, en présence de Mgr Najeeb, l’archevêque chaldéen de la ville, de nombreux prêtres, religieux, religieuses, membres de la société civile, leaders musulmans et représentants d’autres communautés, yézidie, shabak, kurde et turkmène. Le majestueux édifice, situé dans le centre historique de Mossoul et vieux de 12 siècles, a souffert de nombreux dommages, notamment durant la bataille finale pour la libération de la ville; contrairement à la mosquée voisine Al-Nouri, dynamitée par Daech, il est toujours debout, comme miraculé.
L’église a pu être nettoyée et partiellement remise en état grâce à l’action conjointe de jeunes volontaires chrétiens et musulmans. La célébration de cette messe est vue comme un encouragement à l’adresse de toutes les familles chrétiennes chassées de Mossoul et de la Plaine de Ninive durant les journées funestes de l’été 2014, afin qu’elles regagnent leur terre et leurs maisons. Les informations sur le retour de ces familles sont contrastées et difficilement vérifiables. Selon des sources russes, seule une cinquantaine de familles chrétiennes serait revenue à Mossoul, depuis la fin du conflit.
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