Les évêques américains demandent un statut spécial pour les réfugiés vénézuéliens
Un statut de protection temporaire pour une période de 18 mois renouvelable qui permettrait aux Vénézuéliens présents aux Etats-Unis d’y rester, et d’y travailler légalement: c’est l’ambition portée par les évêques américains et les membres de l’ONG CRS, au moment où la situation humanitaire vénézuélienne s’envenime particulièrement.
Malnutrition et aide humanitaire
Un rapport de l'ONU évalue à sept millions le nombre de personnes nécessitant une aide humanitaire (nourriture, médicaments et accès aux soins), soit près du quart des habitants du Venezuela. Il fait aussi état du nombre croissant de décès maternels et infantiles; de la propagation incontrôlée de maladies évitables par la vaccination, telles que la rougeole et la diphtérie; et de la forte hausse de la transmission de maladies infectieuses comme le paludisme et la tuberculose au Venezuela.
Les données révèlent des niveaux élevés d’insécurité alimentaire et de malnutrition infantile, ainsi que d’hospitalisation d’enfants malnutris.
Quelque 3,7 millions souffrent de sous-nutrition, soit trois fois plus qu'en 2010-2012, et au moins 22% des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique.
Rester aux États-Unis pour vivre dignement
«À l’heure actuelle, il est vital que les Vénézuéliens résidant aux États-Unis aient la possibilité de vivre dans la dignité, de travailler dans la légalité et de veiller au bien-être de leurs familles jusqu’à ce qu’elles puissent rentrer chez elles en toute sécurité», a ainsi affirmé Mgr Vasquez, évêque d’Austin au Texas. «Nous devons fournir une assistance humanitaire à tous nos frères et sœurs vénézuéliens dans le besoin, qu'ils vivent aux États-Unis, dans d'autres pays d'Amérique du Sud ou au Venezuela même», a abondé en ce sens Sean Callahan.
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