Histoire de Sainteté : Sainte Rita de Cascia
Soeur Catherine Aubin - Cité du Vatican
Sainte Rita (fêtée le 22 Mai) est aussi mal connue qu’elle est populaire. Si sainte Rita est invoquée lorsque l’on ne sait plus à quel saint se vouer c’est sans doute pour l’exemple qu’elle offre d’une espérance maintenue intacte, même dans les circonstances les plus tragiques de l’existence.
Une Sainte réconciliatrice
Née dans un petit village italien en Ombrie, en 1381, très jeune, elle veut se consacrer à Dieu contrairement au projet de ses parents. Elle se laisse marier à Fernandino, un homme violent dont elle a deux fils. Elle est une épouse et une mère fidèle et priante. Mais les querelles de clans sont féroces dans l'Italie du XVe siècle; Fernandino est assassiné après 18 ans de vie conjugale pendant lesquelles la douceur de Rita a peu à peu converti à la paix le mari brutal. Quelques années après ses deux fils sont emportés par la peste. Demeurée seule, Rita s'emploie à réconcilier les clans ennemis, pardonnant aux assassins, avant d'entrer chez les Augustines de Cascia. Elle y vivra une vie mystique intense et recevra sur le front un stigmate de la Passion du Christ. A sa mort, les miracles se multiplient sur son tombeau, faisant naître un culte populaire qui se répand rapidement. Sainte Rita a reçu le titre de "sainte des causes désespérées."
Le Pape Jean Paul II déclarait ceci en 2000 aux participants au pèlerinage jubilaire des fidèles de sainte Rita de Cascia et des chevaliers du travail : «Rita de Cascia fut la première femme à être canonisée lors du grand Jubilé du début du XXème siècle, le 24 mai 1900. En décrétant sa Sainteté, mon prédécesseur Léon XIII observa qu'elle plut tant au Christ qu'il voulut la marquer du sceau de sa charité et de sa passion. Un tel privilège lui fut accordé en raison de son humilité singulière, de son détachement intérieur des passions terrestres et de l'admirable esprit de pénitence qui accompagnèrent chaque moment de sa vie.»
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