Histoire de sainteté: bienheureux Marie-Joseph Cassant
Sœur Catherine Aubin - Cité du Vatican
Comment ne pas proposer aux chrétiens ce jeune frère trappiste qui, toute sa vie, n'a eu qu'un seul désir, celui de plaire au Seigneur Jésus, en vivant sa devise: «Tout pour Jésus» ?
Joseph Cassant entre au monastère le 5 décembre 1894, alors qu’il n’a que 16 ans, et meurt de la tuberculose après 9 années de vie monastique, à l’âge de 25 ans. Mis à part les deux années de noviciat, où il fut initié à la vie monastique, le reste de son temps fut occupé par sa formation intellectuelle en vue du sacerdoce. Il a beaucoup travaillé pour comprendre et retenir quelque chose de la formation qui lui était prodiguée. Il manquait de confiance en lui. Ses lacunes humaines l'écrasaient. Ce lui fut un temps d’épreuves très grandes, adoucies seulement par son désir d’être prêtre. Les 9 années passées à l’abbaye ont été marquées par la présence aimante, pleine de doigté et de sagesse, de son maître des novices, le Père André Mallet, qui deviendra et restera jusqu’au bout de sa vie son père spirituel.
Le message du père Marie-Joseph Cassant est discret, comme sa personne l’a toujours été, mais son message est cependant celui d’un maître spirituel pour notre temps. Dans un temps de précarité, Marie-Joseph Cassant peut aider ceux et celles qui souffrent de leurs limites car il prouve que le chemin de la sainteté est ouvert à tous. Il a été béatifié le 4 Juillet 2004 par le pape Jean Paul II.
Sœur Catherine Aubin nous raconte cette vie simple, illuminée par la rencontre avec Jésus.
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