Pérou: des religieuses auprès des enfants handicapés rejetés par leurs proches
Entretien réalisé par Manuella Affejee- Cité du Vatican
En France, la “nuit du handicap” se tient ce samedi dans une vingtaine de villes, pour la 2e année consécutive: un moment festif et fraternel, entre concerts, témoignages et diverses animations, pour favoriser la rencontre avec des personnes porteuses d’un handicap, «découvrir leurs richesses et leurs talents».
Cette expérience de rencontre et de partage, de nombreuses communautés religieuses la vivent au quotidien et depuis longtemps. Certaines l’ont d’ailleurs mis eu cœur de leur mission. C’est le cas de la Congrégation des Missionnaires Serviteurs des pauvres du Tiers-Monde, fondée par un prêtre italien, Giovanni Salerno, à Cuzco, au Pérou.
Cette jeune communauté a choisi de se consacrer aux plus pauvres parmi les pauvres, les enfants handicapés. Une réalité nimbée de superstitions, méconnue voire cachée. Le handicap étant généralement perçu comme une malédiction de Dieu au Pérou, beaucoup sont rejetés dès leur naissance ou abandonnés par leurs familles.
Les Missionnaires Serviteurs des pauvres du Tiers-Monde parviennent à en recueillir un certain nombre. Leur orphelinat, situé sur les hauts plateaux andins, héberge aujourd’hui quelque 90 enfants, dont une cinquantaine d’handicapés. Grabataires pour la plupart, ils y reçoivent enfin des soins adaptés, prodigués avec amour par les religieuses de la congrégation. Parmi elles, sœur Marie-Bénédicte. Arrivée dans le pays en 2002 dans le cadre d’une mission Fidesco, cette Française découvre alors une bouleversante réalité, qui est devenue aujourd’hui le centre de sa vocation.
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