Le lieu de naissance de Jésus retiré de la liste du patrimoine mondial en péril
Toit, façades extérieures, mosaïques et portes restaurés : après des travaux d’ampleur et de «qualité», signale l’Unesco, le Comité du patrimoine mondial réuni à Bakou a décidé, le 30 juin, de retirer l’église de la Nativité et la route du pèlerinage de Bethléem de la liste du patrimoine mondial en péril.
Situé à 10 km au sud de Jérusalem, le lieu de naissance de Jésus avait été inscrit en 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité (et il demeure naturellement sur cette liste). Il avait été ajouté simultanément sur la liste du patrimoine en péril en raison de la dégradation de l’état de l’église de la nativité.
Sur le site, une église a été construite en 339 et l’édifice qui lui a été substitué après un incendie survenu au VIe siècle conserve des vestiges du sol du bâtiment original, en mosaïques élaborées. Le site comprend également des églises et des couvents grecs, latins, orthodoxes, franciscains et arméniens ainsi que des clochers, des jardins en terrasses et une route de pèlerinage.
Découvertes archéologiques
Le mois dernier, des fonts baptismaux d’origine byzantine ont été découverts, dont la date de construction exacte n’a pas encore été établie. De nombreux bijoux archéologiques ont été découverts au cours des travaux de restauration initiés en septembre 2013. Parmi ceux-là, on peut citer le splendide ange mis à jour sur le mur nord de la basilique lors de la restauration des mosaïques murales en 2016, ou encore deux lanternes du VIe siècle découvertes lors des fouilles archéologiques.
À Noël dernier, les mosaïques de la Basilique de la Nativité à Bethléem révélaient leur nouvel aspect, après 15 mois d’une minutieuse restauration. Un nettoyage indispensable, en raison notamment d’une importante couche de suie due à l’allumage de cierges pendant plusieurs siècles, détaille le site Cathobel. Faute d’accord entre les trois églises – catholique, grecque orthodoxe et arménienne – gérant l’édifice, le bâtiment n’avait pas été restauré depuis le milieu du XIXe siècle.
En 2020, Bethléem sera capitale arabe de la culture.
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