Mois missionnaire: émerveillement et sobriété, l’expérience de la mission
La «mission» de notre temps n’a toutefois plus tout à fait le même visage qu’il y a cent ans. Certes, le message transmis, celui de l’Évangile, est toujours le même. Mais faire connaître Jésus-Christ n’exige plus forcément de partir pour des contrées lointaines. Chacun peut devenir missionnaire dans son propre lieu de vie.
Près de chez soi, dans les périphéries géographiques ou existentielles, tout milieu est propice à ce nouveau printemps missionnaire appelé de ses vœux par le Saint-Père…
Dans le diocèse de Marseille, en France, Mauricio Cardona, un laïc d’origine colombienne, a répondu à cet appel à travers l’association Gouttes d’amitié. L’organisme soutient le développement d’un séminaire à Nairobi, fondé par les Missionnaires xavériens de Yarumal – venus de Colombie.
Mauricio Cardona est donc lui-même parti en mission au Kenya en avril dernier. Il raconte désormais cette expérience à ses élèves en collège et lycée, où il est adjoint à la pastorale dans deux établissements privés – Saint-Vincent-de-Paul et Saint Louis, dans les quartiers nord de la cité phocéenne.
Parti aider les séminaristes xavériens à Kibera, l’un des plus grands bidonvilles du continent africain installé au sud de Nairobi, il témoigne des vertus de la mission, notamment sur nos modes de vie européen… marqué par un criant «manque de joie, d’émerveillement et de sobriété».
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