Les évêques du Chili condamnent les violences des manifestations
Renato Martinez - Cité du Vatican
«Avec de nombreux Chiliens, nous sommes radicalement opposés à l'injustice et à la violence, nous les condamnons sous toutes leurs formes et nous espérons que les tribunaux identifieront les responsables et les sanctionneront», écrivent les évêques du Comité permanent de la Conférence épiscopale du Chili (CECh), face à l'intensification de la violence et des attaques envers les lieux de culte.
Solidarité avec l'archidiocèse de Santiago
Dans une déclaration publiée le 9 novembre, les évêques chiliens expriment leur solidarité avec l'Administrateur apostolique et avec tous les fidèles de l'archidiocèse de Santiago suite au pillage et à la profanation de la paroisse de l'Assomption. De même, ils étendent leur solidarité à toutes les communautés et pasteurs d'autres temples et quartiers de divers cultes qui ont été attaqués dans différentes villes. «L'attaque des temples et des lieux de prière, sans aucun respect pour Dieu ou pour ceux qui croient en Lui, nous fait souffrir» soulignent les évêques. Rappelant que les temples et autres lieux de culte sont sacrés, les évêques chiliens invitent à prier pour invoquer le pardon de Dieu pour les profanations. Comme Église, «nous réparerons ces graves offenses contre Dieu et ses fidèles», notent-ils.
Le peuple chilien qui aspire à des solutions réelles et pacifiques
Avec de nombreux Chiliens, les évêques du Comité permanent de la CECh s'opposent radicalement à l'injustice et à la violence, la condamnant sous toutes ses formes et espérant que les tribunaux identifieront les responsables et les sanctionneront. «Les personnes violentes - affirment les Pasteurs - ne font que nous empêcher de regarder avec toute l'attention requise les justes revendications de la majorité du peuple chilien qui aspire à des solutions réelles et pacifiques».
Les gens sont fatigués de l'injustice et de la violence
De même, les prélats chiliens invoquent les autorités du pays pour que, afin de contrôler les excès et de rétablir la coexistence civique, la loi soit appliquée et exercée avec toutes les ressources d'un État démocratique. «Le peuple, peut-on lire encore dans leur déclaration, est fatigué non seulement de l'injustice, mais aussi de la violence, et la grande majorité des Chiliens attend avec impatience le dialogue dans le respect qui reconstruit le tissu social».
Un Chili uni par des hommes et des femmes de bonne volonté
Les évêques du Comité permanent de la CECh adressent enfin leurs prières à la Mère de Dieu au début du mois de Marie, et invoquent la Vierge du Carmen, afin «qu'elle nous donne un Chili uni, forgé avec l'effort de tous les hommes et femmes de bonne volonté».
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