Le journaliste Pierre Jovanovic lauréat du Prix Jacques Hamel 2020
«Enlevée en Irak en 2015, elle a toujours refusé d’abjurer sa foi chrétienne. Les djihadistes l’ont assassinée. Le nom de Kayla Jean Mueller a été donné au raid américain mené contre l’Etat islamique en octobre 2019, rendant ainsi hommage à cette jeune humanitaire de 26 ans, qui n’a jamais voulu perdre espoir. Membre d’une Église évangélique, Kayla a travaillé en Inde, en Cisjordanie au milieu des villages palestiniens, aux Etats-Unis auprès de femmes sans abri… Durant sa captivité en Syrie, elle a fait preuve d’une force intérieure peu commune, ce dont témoigne l’article de Pierre Jovanovic», peut-on lire dans un communiqué publié ce mardi par la Fédération.
Créé en 2017, le prix Jacques Hamel, en hommage au prêtre normand assassiné en 2016 dans son église, vient récompenser une œuvre (article, livre, documentaire…) qui met en avant les initiatives de paix et les démarches de dialogue interreligieux.
Il a été remis au lauréat dans la soirée du jeudi 23 janvier à Lourdes, à l’occasion des 24e Journées internationales Saint François de Sales, par son éminence le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque métropolitain de Ouagadougou (Burkina Faso) et président du symposium des Conférences épiscopales africaines et de Madagascar, en présence de madame Roseline Hamel, sœur du prêtre assassiné à Saint-Etienne du Rouvray le 26 juillet 2016.
Hélène Destombes a interrogé Pierre Jovanovic juste après la remise du prix. Il établit un parallèle entre le témoignage de Kayla Jean Mueller et celui du père Hamel :
À noter qu'une délégation des médias du Saint-Siège, -partenaires de cette rencontre annuelle-, participe à ces 24e Journées.
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