Les évêques d'Inde en assemblée plénière sur le thème du dialogue
Anne-Quitterie Jozeau – Cité du Vatican
La conférence des Évêques d’Inde (CBCI) a débuté ce jeudi 13 février son assemblée plénière qui prendra fin le 19 février prochain, à Bangalore en Inde. Cette 34ème session, qui se tient tous les deux ans, rassemble environ 200 évêques du pays de trois rites différents: latin, syro-malabar et syro-malankar. Ces évêques ont décidé de se réunir comme pour réaffirmer leur profond désir de dialogue et d’engagement dans l’édification du pays.
La messe d’introduction a été présidée par le nonce apostolique en Inde, Mgr Giambattista Diquattro. Celui-ci a réaffirmé les vœux et les bénédictions du Pape François à l’égard des évêques d’Inde.
Les évêques sont revenus sur les actions menées par l’Eglise en Inde durant les deux dernières années, en soulignant la poursuite de leurs missions malgré la crise, l’adversité et les conflits présents dans certaines régions du pays. L’Eglise a été un «pionnier» dans les missions concernant l’éducation, l’écologie ou encore les soins de santé, a affirmé l'archevêque de Bombay, le cardinal Oswald Gracias président de la Conférence des Évêques d’Inde.
L’importance de «joyeux services»
Pour améliorer l’aide aux fidèles indiens, le cardinal Gracias a rappelé l’importance d’un leadership dynamique et efficace. Le nonce apostolique Mgr Diquattro a ajouté: «la proclamation de la Bonne Nouvelle doit être effectuée par de joyeux services».
Pour les évêques, il s’agit maintenant de travailler à une meilleure entente au sein des différentes communautés chrétiennes. L’unité, le dialogue doivent être privilégiés et davantage développés, afin de vivre en harmonie, en paix et en solidarité avec son prochain.
Des représentants des autres religions sont également invités à cette assemblée plénière dans le but de partager leur point de vue par rapport au dialogue entre les différentes communautés religieuses en Inde. Le cardinal Oswald Gracias a aussi insisté sur l’importance et la nécessité de «démolir les murs de séparation et de construire des ponts d’unité».
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