Le dossier de béatification de Léonie Martin est arrivé à Rome
Anne-Quitterie Jozeau - Cité du Vatican
La phase diocésaine ou relatio, du procès de béatification de Léonie Martin, la sœur de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, a pris fin début mars. Ce 10 mars a eu lieu à la Congrégation de la cause des Saints, l’arrivée des quelque 12 cartons de 38 870 pages. Le père Sangalli, à l’initiative de la cause, revient sur le déroulement de la procédure.
La relatio achevée
Grâce au travail de la commission historique, de nombreux bénévoles ainsi que des notaires apostoliques, le procès de béatification au niveau diocésain a duré de 2015 à 2020. Les sœurs de la Visitation de Caen ont également contribué à cette avancée, afin de réunir, relater et rassembler toutes les preuves nécessaires démontrant que Léonie Martin était la servante de Dieu.
L’objectif de la relatio est de faire le contour de sa personnalité à travers tous les documents trouvés sur Léonie. La commission historique comme le postulateur et les notaires apostoliques doivent vérifier qu’il s’agit là d’une personne vertueuse et ceci, de manière constante.
Cette relatio est organisée seulement si une réputation de sainteté émane autour de la personne. Pour Léonie, cette renommée, venant du monde entier, a vu le jour «depuis sa mort et dure encore aujourd’hui».
Une intercesseuse pour les difficultés familiales
Léonie Martin, qui fut une jeune fille tourmentée et fragile, est principalement priée par des parents connaissant des difficultés familiales. Cette visitandine a «toujours apaisé des gens venus la prier, lui demander des grâces».
La sœur de sainte Thérèse n’avait ni son rayonnement ni son intelligence mais elle «n’a pas désespéré et elle a accepté toutes ses limites». Léonie a peiné à trouver sa véritable vocation, mais elle «a su attendre le jour de Dieu», explique le père Sangalli.
Peu à peu, la visitandine a vécu une « vie ordinaire de façon extraordinaire ».
«Léonie la première disciple de Thérèse»
La relation qu’entretenait Thérèse et Léonie, au départ houleuse, puisque Thérèse était la dernière, donc «il n’était pas toujours aisé d’accueillir l’enseignement» de celle-ci, a rapidement mué en bonne entente, et une véritable entraide est née entre les deux sœurs Martin. Thérèse a «toujours soutenu Léonie dans sa recherche vocationnelle». Léonie était «la première disciple de Thérèse», précise le père Sangalli.
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