En Inde, la proximité de l’Église pour les victimes du cyclone Amphan
Avec Fides
«Dans nos prières, nous nous souvenons de toutes les personnes touchées par ce cyclone, par la Covid-19 et de tous les migrants qui sont encore sur le chemin du retour chez eux», indique dans une note parvenue à Fides le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay et président de la Conférence épiscopale d'Inde (CBCI). En exprimant sa proximité et sa solidarité, le message invite les autorités civiles, les organisations humanitaires et les communautés religieuses à réconforter de quelque manière toutes les personnes touchées par le cyclone, qui a frappé le région entre le 16 et 21 mai.
Mgr Thomas D'Souza, archevêque de Calcutta, a quant à lui lancé un appel à toutes les paroisses et institutions ecclésiales afin qu'elles se mobilisent pour aider les personnes frappées au travers de matériel de secours, denrées alimentaires et logement, en collaboration avec la Caritas d'Inde et Seva Kendra, l'organisme de bienfaisance de l'archidiocèse.
Les rues de Calcutta innondées
Les rues ont été inondées à Calcutta, capitale du Bengale occidental, où vivent 15 millions de personnes alors que les lignes électriques ont été abattues et que des arbres tombés ont bloqué la circulation. Quelques 200 militaires sont venus renforcer les plus de 4 000 secouristes et bénévoles locaux qui ont travaillé dans les rues avec la police depuis que la tempête a dévasté la ville.
Au moins 106 personnes ont péri en Inde et au Bangladesh au cours du cyclone Amphan, le plus puissant à se former dans le golfe du Bengale au XXIe siècle, selon le bilan officiel. Malgré les dégâts considérables causés par le cyclone dans les deux pays d'Asie du Sud, les pertes de vies humaines ont été largement contenues. Jusqu'à une époque récente, les cyclones les plus violents faisaient parfois des milliers de morts dans cette région du monde.
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