Méditation du 12ème dimanche ordinaire de l’année liturgique A : «Ne pas s’arrêter devant les obstacles »
Les lectures de ce 12ème dimanche ordinaire de l’année liturgique A nous invitent à ne pas nous arrêter devant les obstacles que nous rencontrons dans notre mission d’annoncer l’évangile.
Tous les baptisés ont reçu la mission de répandre l’évangile jusqu’aux confins de la terre, conformément à ce que Jésus a demandé à ses disciples lorsqu’il se séparait d’eux. Mais, les baptisés sont censés savoir que cette mission peut parfois se buter à des embûches qui peuvent même paralyser leur élan apostolique. Parmi ces obstacles, nous pouvons noter le découragement de la part des autres, la honte de se présenter comme disciples de Jésus et la peur de témoigner. Et derrière tous ces obstacles, c’est en fait le Malin qui manœuvre subtilement pour combattre l’œuvre de Dieu. Il appartient aux disciples de Jésus de rester vigilants afin de poursuivre courageusement leur mission. Par rapport au découragement, il arrive parfois que des personnes de l’entourage cherchent à convaincre quiconque fait le bien ou proclame la parole, pour lui montrer que cela ne vaut pas la peine. Jérémie dans la première lecture, était calomnié par la foule qui menaçait de le dénoncer injustement.
Concernant la honte pour proclamer la parole, parfois les chrétiens se gênent à parler de Jésus dans certains milieux donnés. Veillant à sauvegarder leur propre image, ils s’accommodent au langage des contemporains et craignent de paraître démodés ou déphasés en parlant de Jésus. A ceux-là, Jésus dit dans l’évangile que celui qui le reniera devant les hommes, lui aussi le reniera devant son Père qui est aux cieux.
Enfin, il y a la peur qui est un obstacle majeur. Car la proclamation de l’évangile peut être une entreprise périlleuse, notamment dans des milieux hostiles à l’évangile. Les disciples sont ainsi confrontés à la peur de perdre leur propre vie. C’est ici que Jésus nous exhorte à ne pas avoir peur de ceux qui peuvent tuer le corps sans avoir aucun pouvoir sur notre âme. Car celle-ci appartient totalement à Dieu.
Jésus demande plutôt de craindre la mort ou la perte de l’âme. Dans la deuxième lecture saint Paul montre aussi que la vraie mort advient avec le péché. Il s’agit de la mort éternelle ou la mort de l’âme. Il y a donc un appel à éviter le péché afin de prêcher l’évangile non seulement en paroles mais aussi à travers une vie vertueuse. Il nous appartient de prendre soin pas seulement de notre propre âme mais aussi de celle du prochain. Comme disciples de Jésus, nous avons la responsabilité d’entretenir la vie de l’âme par l’annonce de l’évangile. Car, quels que soient les obstacles, la parole de Dieu doit poursuivre son chemin. Nous pouvons nous inspirer de nombreux martyrs qui n’ont pas reculé devant divers obstacles. Ils ont témoigné de l’évangile jusqu’au don total de leur vie.
A la lumière de ces lectures, demandons la grâce de faire davantage confiance en Dieu qui nous connaît et qui veille toujours sur nous et que cette assurance nous fortifie dans notre mission d’annoncer l’évangile à temps et à contre-temps, amen.
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