Création d’un comité de sauvegarde pour les écoles catholiques du Liban
Le réseau éducatif libanais est à 70 % non gouvernemental et ne reçoit pas d’aide de l’État. Au cœur de ce réseau, les centaines d’écoles chrétiennes sont un pilier de l’excellence de l’enseignement libanais. Aux côtés de la fondation Raoul Follereau et de l’ONG IECD (Institut Européen de Coopération et de Développement), l’Œuvre d’Orient lance un comité de sauvegarde des écoles libanaises.
L’objectif de ce comité, selon l’Œuvre d’Orient, conduire une action d’urgence pour maintenir ouvertes les écoles actuellement menacées de fermeture, et ce dès la rentrée de septembre 2020, en raison de la crise économique et politique que traverse le Liban. «En lien avec le secrétariat général de l‘Enseignement catholique en France, cette action de sauvegarde est ouverte à toutes les personnes et associations de bonne volonté en France», peut-on lire sur le communiqué de presse.
Lieux du vivre-ensemble libanais
«Une école , c’est un lieu de vie sociale, où les gens se retrouvent», explique le directeur général de L’Œuvre d’Orient, Mgr Pascal Gollnisch. Dans ces écoles libanaises sont mélangés filles et garçons, chrétiens, musulmans et orthodoxes, «ce sont des lieux de vie essentiels», détaille Mgr Gollnisch, qui tire la sonnette d’alarme, «nous devons nous battre pour aider ces écoles à ouvrir».
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