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Un champ d'éoliennes (photo d'illustration) Un champ d'éoliennes (photo d'illustration) 

Climat: des institutions religieuses se désinvestissent des énergies fossiles

47 institutions religieuses, catholiques, protestantes ou juives ont annoncé officiellement leur désinvestissement des énergies porduisant des gaz à effet de serre, en conformité avec les directives du Vatican sur les investissements éthiques.

Vatican News

L'engagement des religions pour préserver la planète est de plus en plus concret: 47 institutions religieuses ont officialisé ce lundi 16 novembre  leur désinvestissement dans les énergies fossiles. Il s'agit majoritairement d'institutions catholiques, mais aussi juives ou protestantes. Ces communautés religieuses, institutions ou groupes religieux se répartissent sur tous les continents, des États-Unis au Pérou en passant par l'Inde ou l'Angola.

Parmi ces institutions, on peut citer la Comece, la Commission de la Conférence des Évêques de l’Union européenne, Caritas Asie basée en Thaïlande, les petites soeurs de saint Joseph, basées au Kenya ou encore l'association des prêtres catholiques aux États-Unis. Ces organisations répondent aux directives du Vatican, qui cinq ans après Laudato si' a encouragé à s'engager pour la promotion d'une écologie intégrale. Sous la houlette du dicastère pour le Service du Développement humain intégral, un document interdicastériel avait été publié le 31 mai dernier invitant les différents acteurs religieux à s'engager concrètement au service d'une écologie intégrale.

400 institutions ont déjà désinvesti

Le document du Vatican encourage les catholiques à éviter d’investir dans des entreprises «nuisibles à l’écologie humaine ou sociale» (par exemple l’avortement et les armes) et à l’écologie environnementale (comme les industries fossiles). Ces institutions sont regroupées dans le Mouvement catholique mondial pour le climat.  À ce jour, près de 400 institutions religieuses se sont désinvesti des énergies fossiles dans le monde. 

Selon Inger Andersen, la directrice exécutive du Programme environnemental de l’ONU et sous-secrétaire-général des Nations unies, «le pouvoir économique de la foi, lorsqu’il est utilisé à des fins d’investissements responsables et pour promouvoir l’économie verte, peut être un moteur qui conduit à des changements positifs ainsi qu’une source d’inspiration pour les autres alors que nous reconstruisons un monde meilleur

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16 novembre 2020, 12:00